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Dossier de la Rédaction

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Plus d'une tonne de cacao séché sur le bitume saisie

L’opération coup de poing lancée par le Mincommerce sur l’axe Yaoundé-Tonga s’est achevée vendredi 21 décembre 2012.

Jeudi 20 décembre dernier, il est presque 10h lorsque les producteurs de cacao des villages Nkolnguem, Ekoumdouma, et Bilik Bindik dans la Lékié reçoivent la visite inopinée de l’équipe conduite par Jean Assogo Angoula, du ministère du Commerce et Omer Gatien Maledy, secrétaire exécutif du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc). C’est que, le long de l’axe routier Yaoundé-Tonga, les cacaoculteurs ont pris la mauvaise habitude de sécher du cacao sur le bitume. En plus de cela, ils ne respectent pas le processus de fermentation et de stockage, ce qui altère la qualité du cacao. Pourtant, la bonne qualité du cacao est devenue une exigence sur le marché international. Une exigence qui repose sur les bonnes pratiques post-récoltes: la manière d’écabosser, les procédures de fermentation des fèves qui dureen moyenne cinq jours, la formule de séchage et enfin la technique d’emballage et de stockage du produit. Cette opération qui a duré deux jours rentre dans le cadre de l’opération coup de poing contre le séchage du cacao sur le bitume initiée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana sous la houlette des autorités administratives des différentes localités parcourues.

« Le cacao est un bien national et il doit être protégé. Le cacao que vous séchez sur le bitume est non marchand. Il est déconseillé de sécher du cacao aux abords des routes fût-ce sur une bâche » a-t-on entendu répéter à maintes reprises le long de l’itinéraire de cette équipe de sensibilisation aux cacaoculteurs. Au cours de cette campagne, 12,5 sacs de 80 kg chacun ont été saisis pour défaut de qualité à Bafia et à Tonga où les coxeurs font des ravages. Ici, ils achètent du cacao non fermenté et humide et le mélangent au final avec le cacao hors standard. « C’est une tournée de sensibilisation musclée qui vise à montrer à la communauté internationale que nous avons pris des mesures pour éradiquer les mauvaises pratiques dans la filière », a déclaré Omer Gatien Maledy. « Aujourd’hui, le cacao camerounais est en décote de 40 livres par quintal soit 400 F de moins sur le prix du kg qui est d’environ 1400 F », a-t-il ajouté.

En effet, le cacao séché aux abords des routes sur le bitume absorbe le plomb contenu dans les gaz d’échappement des véhicules et sont cancérigènes. Cette première opération s’est achevée vendredi dernier. Elle sera suivie par la phase répressive dans les prochains jours. Celle-ci va consister en la destruction du mauvais cacao pour respecter les normes parce que dès le 1er avril 2013, le cacao de mauvaise qualité et non certifié ne sera plus commercialisé à l’extérieur.

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