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Dossier de la Rédaction

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De la nécessité d'accélérer le processus de refonte des listes lectorales

A deux mois de la fin du processus, des difficultés ralentissent encore l’opération à travers le pays.

L’évolution des inscriptions dans le cadre de la refonte biométrique des listes électorales pointe, à la date du 22 décembre 2012, 2 250 968 électeurs inscrits. Ces statistiques sont loin des attentes qui ont fixé, au lancement de la refonte biométrique des listes électorales, les prétentions d’Elections Cameroon, à 7 millions d’électeurs. Ainsi que les responsables de la direction générale des Elections l’ont indiqué à la dernière conférence semestrielle des gouverneurs, le processus suit son cours, mais pas à un bon rythme. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, face à la presse, au terme de ce conclave, a reconnu que les responsables d’Elecam leur ont permis de faire le point sur le déroulement de cette opération dans les différentes régions et que le processus avance, mais pas certainement à une cadence qui puisse être considérée comme satisfaisante.

Maintenant que les gouverneurs sont retournés dans leur territoire de commandement, l’opinion sera attentive à leurs différentes actions, en termes d’appui aux démembrements d’Elecam. Objectif visé : inscrire le plus grand nombre de Camerounais avant l’échéance du 28 février 2013. Les acteurs du processus sont unanimes. Des difficultés, dont la moindre n’est pas le défaut de possession d’une carte nationale d’identité, freinent le processus. Les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, le RDPC, le SDF, l’UNDP, l’UDC et les autres formations politiques ne semblent pas toujours en phase avec les équipes des démembrements d’Elecam sur l’approche de mobilisation des électeurs.

Dans un camp comme dans l’autre, on enregistre accusations et contre-accusations pour justifier le faible taux d’inscriptions sur les listes électorales à l’ère de la biométrie. Ici, le mauvais état des routes empêche le déploiement. Là, la culture politique est pointée du doigt pour justifier la tiédeur avec laquelle les potentiels électeurs défilent devant les kits électoraux. Certains autres acteurs du processus électoral, notamment ceux de la société civile, regardent du côté de la communication pour dire que les inscriptions pourraient connaître un plus, si tous les Camerounais étaient informés de ce qui se fait. Quoi qu’il en soit à deux mois de la fin du processus, l’heure est aux évaluations. Le RDPC regroupe ses équipes, ce jour, pour faire le point. Les autres formations politiques ratissent aussi large pour convaincre les indécis. Mais le délai du 28 février approche. Plus que jamais, Elections Cameroon doit inscrire le maximum d’électeurs pour tenir toutes ses promesses. L’agenda politique en dépend.


 

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