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Dossier de la Rédaction

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J’odie, jolie !

 « African Woman », le premier album de la jeune Nigériane J’odie, est une belle surprise.


Vous avez à peine découvert Chidinma, compris où voulaient en venir Asa’ et Ayo dans leur afro-folk ? Avec J’odie, vous allez être bluffés. La machine à sons nigériane, le rouleau compresseur de Naijaland, qui règne en maître sur la musique – culture ? – africaine de ce 3e millénaire vient d’accoucher d’une pépite, dont les dorures devraient prochainement irradier de bonheur l’univers musical et les dance floors afro. Elle s’appelle J’odie, acronyme et nom d’artiste de la joyeuse et bien nommée Joy Odiete Eseoghene. Et l’air de rien (la pochette du disque est d’une simplicité désarmante), elle s’installe progressivement dans l’inconscient collectif musical.

Exposé des motifs : timbre vocal correct, ballades et vocalises enivrantes, maîtrise du chant et du beat électro afro-pop soul, qui font d’elle une valeur sûre. Illustration de la maturité de la musique et de la femme africaines. Mais, c’est surtout ce caractère bien trempé qu’elle met en valeur dans ce premier disque. « African Woman », le titre éponyme préfigure finalement de ce que sera la femme africaine postmoderne : portée vers l’avant, altière, cultivée, fière, ouverte aux influences mondiales, assumant ses origines. Jolie.

« African Woman », c’est de la dance échevelée qui n’a rien à envier à Cher et son « Believe ». Avec grâce et explosivité, J’odie brise les cases du confinement, en digne héritière, comme tant d’autres jeunes Nigérians, de Fela. « I don’t care what people say, i’m african woman », chante-t-elle.

Originaire du Delta du Niger, la jeune chanteuse y puise la quintessence de son art. « Akpona Igbunu », l’autre merveille de ce disque, interprétée en langue locale, est menée comme la symphonie majestueuse d’un orchestre philharmonique, où sa voix aiguë et fine à la Angélique Kidjo, portée par des instruments veloutés, semble vous suivre partout, à la manière des incantations d’une Enya. Déjà, au Nigeria voisin, l’album, sorti en octobre dernier, un an après le single « Kuchi Kuchi », est venu bousculer les habitudes. Mélomanes camerounais, n’ayez crainte, l’onde de choc vous secouera d’ici peu. A raison : la musique fraîche de J’odie est une vraie claque. Et bon Dieu, que cette claque fait du bien !

 

 

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