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Dossier de la Rédaction

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Nouveau contrôle des ogements sociaux dans el Littoral

Le Minhdu a effectué une descente inopinée jeudi 27 décembre 2012 à Mbanga-Bakoko et visité d’autres projets.


Pas grand-monde ce lendemain de Noël sur le site de Mbanga-Bakoko. Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Jean-Claude Mbwentchou, s’en est rendu compte hier matin, lors d’une visite inopinée de ce chantier devant fournir, à terme, 1 175 logements (dans le cadre du projet gouvernemental de 10 000 logements). Aux quelques responsables rencontrés çà et là, le ministre, accompagné notamment du Sg du Minhdu, a posé des questions sur les délais, et rappelé l’importance qu’il y a à les tenir. « Vous allez finir quand ? ». « Ça doit aller vite » et autres interpellations du même genre ont fusé.

Pendant la visite, au cours de laquelle la délégation a marqué une dizaine d’arrêts, des motifs de satisfaction quand même : le bâtiment témoin est peint, les portes sont placées… Ailleurs, de la chaux a été appliquée sur les murs, le crépissage a avancé. « On a deux ou trois entreprises qui ont un peu évolué et en plus, il y a des approvisionnements en matériaux », estime Jean-Claude Mbwentchou. Qui du coup indique à un collaborateur que ces entreprises rapides pourraient rafler le marché pour « les bâtiments qui traînent. » Au final, selon des informations reçues par Cameroon Tribune, la première phase pour Mbanga-Bakoko, concernant 560 logements, est exécutée à environ 50%, tandis que la deuxième (675 logements) l’est à 40% environ. Ici, des problèmes de trésorerie sont pointés du doigt.

A Mbanga-Japoma, à quelques minutes de voiture du premier site, le Minhdu a visité un projet immobilier conduit par le groupe Southwest International Construction Corporation. 182 logements (d’un certain standing) répartis sur huit hectares. L’ensemble devrait comprendre aussi un centre commercial, des aires de jeu, un lac, une école maternelle, etc. Hier, de nombreux ouvriers s’attelaient à la réalisation de caniveaux et de drains. C’est par le site de la Sad (Société d’aménagement de Douala), dont de nombreux logements sont déjà occupés, que la délégation du Minhdu a bouclé sa descente de terrain.

 

 

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