Dans les rues, les familles et les lieux de culte, les populations ont grandement célébré l’événement.
Ce matin, les vestiges des célébrations seront certainement encore visibles à travers les artères de la capitale. C’est que les Camerounais, après un Noël quelque peu au sec, se sont rattrapés sur le réveillon de la Saint-Sylvestre et le Jour de l’An. Le long week-end aura donc été particulièrement mouvementé. Entre mariages, baptêmes et autres cassations de tontines, le cœur aura joyeusement été à la fête. Et tout aura été un prétexte pour des libations infinies. Saisissant la balle au bond, les gamins se sont engouffrés dans le « réseau » hier dès les premières heures de la matinée, bouquets de fleurs en main, semant leurs vœux à tout vent. Contre espèces sonnantes et trébuchantes.
Une nouvelle année commence donc : des choses sont passées, d'autres arrivent. Mais au fond, rien n'a vraiment changé. Le temps passe, la vie continue, et comme dirait l'Ecclesiaste : « il n'y a rien de nouveau sous le soleil ». Nos vies, et l'Histoire même de l'humanité, ne sont qu'une succession de répétitions. 2012 terminé, nombre de personnes remettent cependant les compteurs à zéro. Du coup, le 1er janvier n’est pas seulement synonyme de gueule de bois : c'est aussi le jour privilégié pour prendre de bonnes résolutions et démarrer l'année du bon pied.
En effet, les bonnes intentions se multiplient... Il y a surtout les « grands classiques ». Ils sont pour l’essentiel relatifs aux mauvaises habitudes : arrêter de fumer, de boire, de manger n’importe quoi, de geindre, de médire des autres… Prendre davantage soin de son conjoint, de ses enfants et amis. Mener une action sociale en faveur des personnes défavorisées. Hélas, ces promesses sont généralement éphémères et leurs auteurs finissent par les oublier jusqu’au prochain… Nouvel An.
