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Dossier de la Rédaction

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L’énergie comme fondation

Paul Biya n’a cessé de le répéter au cours des derniers mois : l’énergie est une priorité dans le programme des Grandes Réalisations. Et dès l’entame de son message de fin d’année lundi soir,

le président de la République le réitère avec insistance. Ce secteur est « LA » condition du développement de notre économie. Et si le chef de l’Etat se montre particulièrement enthousiaste et optimiste à l’orée de l’année 2013, c’est bel et bien parce que des pas significatifs ont été faits dans ce qu’il appelle lui-même « la bataille de l’énergie ».

Au cours de l’année qui vient de s’achever, le Cameroun a, en effet, mis en route une série de chantiers dans le secteur de l’énergie. Pour doper sa production d’électricité, le pays a mis les bouchées doubles. Les travaux de construction du barrage hydro-électrique de Memve’ele, du barrage-réservoir de Lom-Pangar ont été lancés par Paul Biya en personne. Et dans les semaines qui suivent, le lancement officiel des travaux du barrage de Mekin est annoncé. Mais déjà, sur le site, le chantier avance à pas de géant. Le chef de l’Etat évoque aussi la centrale à gaz de Kribi, pratiquement achevée et d’autres barrages que va rendre possibles l’aménagement du cours de la Sanaga.

C’est clair : le Cameroun a décidé de prendre à bras le corps ce problème qui depuis quelques années, plombe son décollage économique. La réaction est à la mesure de l’ambition : attirer et surtout faire rester les investisseurs de plus en plus nombreux qui tournent autour du Cameroun, mettre fin aux pénuries dont les entreprises et les ménages paient le lourd tribut depuis plus d’une décennie. Et enfin, exporter vers les pays voisins. Lors du dernier sommet des chefs d’Etat des pays du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) à Malabo, le président de la République avait donné une indication chiffrée du défi énergétique camerounais : « un programme d’investissement visant à développer notre riche potentiel hydro-électrique et à exploiter de manière durable nos ressources de gaz et de pétrole, estimés à 12000 mégawatts. » Concrètement, le programme intègre des projets de barrages-réservoirs de centrales thermiques, de barrages hydro-électriques et de centrales à gaz naturel. « Leur coût global de réalisation s’élève à près de 7000 milliards de F Cfa dont 6000 consacrés à la production et au transport de l’électricité et le reste à la pénétration en zone rurale. »

Le plan de développement du secteur de l’énergie dont il est ici question, consiste à moderniser et étendre les réseaux actuels de distribution et surtout accroître progressivement la production nationale grâce à la mise en valeur du potentiel hydro-électrique et gazier du Cameroun. Les fondations posées en 2012 sont donc d’une importance indéniable. En décidant de renforcer de manière significative l’exploitation de son riche potentiel hydro-électrique, mais aussi de ses ressources naturelles, pour produire plus d’électricité, le Cameroun se donne les moyens de sa politique. En rassurant les investisseurs sur sa capacité énergétique, le pays veut densifier son tissu industriel et prétendre légitimement à ce que l’ambitieux Paul Biya annonce comme la «deuxième phase de l’industrialisation de notre pays » : transformation accrue des matières premières, évolution de la technologie, etc. La dynamique est en tout cas en marche.


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