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Dossier de la Rédaction

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Corruption, tolérance zéro

2012 qui coïncide avec la première année du septennat des Grandes Réalisations, vient de s’achever sur une note d’espoir pour l’économie camerounaise. Espoir parce que cette économie reprend progressivement ses marques, après une longue période d’hibernation consécutive à la crise économique qui a durement secoué le pays. Le retour massif des investisseurs, notamment étrangers, qui se bousculent depuis quelque temps pour la réalisation des projets dans des secteurs aussi variés que l’énergie, l’agriculture, les infrastructures, les mines, constitue la preuve éclatante de cette embellie.

Dans son message à la Nation lundi soir, à l’occasion de la fin de l’année 2012 et du Nouvel an 2013, le président Paul Biya a relevé pour s’en féliciter les progrès réalisés par le Cameroun. Progrès qui se fondent sur la Nouvelle dynamique qu’il avait annoncée en 2011 à l’occasion du 3e congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). « Ainsi, quoi qu’on puisse en dire, nous avançons résolument dans la voie de l’émergence, guidés par nos feuilles de route comme le navigateur avec sa boussole, attentif aux écueils qui pourraient se trouver sur sa route et profitant des vents favorables pour abréger les étapes », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Oui, je l’affirme, la nouvelle dynamique est en route et rien ni personne ne pourra l’arrêter. »

Toujours soucieux de dire la vérité à ses compatriotes, afin qu’ils aient tous une idée exacte de l’état de la Nation, Paul Biya ne s’est pas contenté de mettre en exergue ce qui va bien. Il a relevé pour le déplorer que de nombreux maux minent encore la société camerounaise et empêchent son redressement. Il s’agit de l’inertie, de l’incompétence, voire de la malveillance. Les fléaux auxquels il convient d’ajouter, selon le chef de l’Etat, « la corruption sous diverses formes et la fraude dans la passation des marchés publics. » Pour illustrer ces atteintes à la fortune publique, le chef de l’Etat brandit le récent rapport de la Conac qu’il trouve « particulièrement édifiant. »

Une lecture de ce document permet de constater, pour ce qui est, par exemple, du projet Lom-Pangar, de nombreuses irrégularités dans les procédures de passation des marchés, des études préalables, jusqu’au niveau du suivi de l’exécution du projet. Des cas de détournement de deniers publics impliquant des cadres de l’administration camerounaise, en collusion avec des responsables des sociétés adjudicataires des appels d’offres, ont du reste été mis à nu. Selon le rapport de la Conac, les cas de paiements effectués à tort au détriment de l’Etat ou objet de corruption grevant les finances publiques et qui doivent être remboursés, sont estimés à 2.054.717.180 de F.

Ces atteintes à la fortune publique et bien d’autres ne pouvaient laisser indifférent le président de la République. Au risque de compromettre l’aboutissement de l’œuvre salvatrice de redressement économique et de relance de la croissance, voire d’assainissement de la morale publique qu’il a engagée et qui est saluée et soutenue par une majorité écrasante de la population. D’où la réaction sans équivoque de Paul Biya : « Il va de soi que ces atteintes à la fortune publique ne resteront pas impunies. Je compte sur le ministre chargé des Marchés publics pour mettre fin à ces abus dans sa sphère de compétence. » Le Tribunal criminel spécial (TCS) en fonction depuis le 15 octobre dernier va également apporter une contribution déterminante dans la lutte contre la corruption et la distraction des biens publics dont les acteurs et complices devraient bénéficier de la tolérance zéro.

La détermination du président de la République à combattre la corruption, sans répit et sans faiblesse, n’est pas fortuite. Paul Biya ambitionne durant le septennat en cours de faire reculer la pauvreté au Cameroun. Avec pour implication conséquente, l’amélioration des conditions de vie des populations, tant en zone rurale qu’en milieu urbain. Ici et là, les infrastructures et équipements sociaux de base ont une influence et un impact sur le quotidien de millions d’hommes et de femmes. Les besoins les plus pressants sont portés sur les écoles, les routes, les centres de santé, l’approvisionnement en eau et en électricité… Du concret qu’on ne peut satisfaire qu’en combattant l’action criminelle des prévaricateurs et autres délinquants à col blanc.

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