Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Attention aux « Cameruineuses »

Avec « Le Blanc d’Eyenga », Thierry Ntamack réinvite le public à la cyber chasse au mari.

Le projet « Le cinéma au prix d’une bière » poursuit son bonhomme de chemin. Après le court métrage « Sur la route d’un ange », Thierry Ntamack, dont la bobine doit être maintenant familière aux habitués des films camerounais, remet ça. Avec une œuvre qui, bien que tissée autour d’un phénomène déjà plus si nouveau au Cameroun, la chasse aux maris (occidentaux de préférence) via Internet, ne manque pas d’intérêt. Sorti en salles le 26 octobre à Douala, et les 2, 3 et 4 novembre à Yaoundé, « Le Blanc d’Eyenga » est désormais distribué en Dvd au prix de 1000 F – dans ces deux villes pour le moment.

Qu’est-ce qui attend le cinéphile dans ce film de 1h20 ? Au minimum, pas mal de rigolade. Même si les questions traitées sont sérieuses. L’amour et la pudeur ont-ils complètement disparu chez nous ? Les difficultés de la vie justifient-elles qu’une jeune fille se fasse photographier dans des postures hou là là, juste pour appâter un Blanc ? D’ailleurs, le Blanc attrapé sur la Toile est-il toujours tout blanc ? En tout cas, Eyenga, personnage que campe Norma Mbenti, va passer par tous les états dans sa quête du bonheur par cybercafé interposé. Ses différents complices aussi.

Tout au long du film tourné à Kribi (ah ! la plage et le poisson braisé), un bel enthousiasme se dégage du jeu des comédiens. Beaucoup d’énergie aussi. Et si une ou deux fois le spectateur surprend un regard d’acteur en direction de la caméra, il notera aussi que les femmes peuvent être très fortes quand il faut jouer une scène d’engueulade (Maaama ! c’est le Blanc qu’elles se disputent comme ça !). A relever aussi, les efforts côté scénario pour créer suspense et rebondissements. Ne croyez donc pas avoir tout deviné avant la fin de l’affaire…

Au final, « Le Blanc d’Eyenga » devrait représenter un bon moment de détente. Un film à voir parce qu’il rappellera sans doute à certains des souvenirs, amusants ou non, de la vraie vie – cette copine, cette collègue ou voisine qui a un jour trouvé sa « part » sur Internet. Mais aussi et surtout parce que pareil acte contribue à soutenir un projet permettant d’accoucher de films camerounais.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière