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Dossier de la Rédaction

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L’Afrique centrale en ordre de bataille en RCA

Face à la détermination de la FOMAC, les rebelles de la Séléka ont fait marche-arrière.


"Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les dix Etats d'Afrique centrale". Ces mots sont du général Jean-Félix Akaga, le commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale déployée en Centrafrique. Il a ainsi affirmé, mercredi, la ferme volonté de l’Afrique centrale à barrer la route à la rébellion qui menace de s’emparer du pouvoir en RCA. Après avoir enlevé plusieurs villes du Nord et du Centre et pris le contrôle de la majeure partie du pays en seulement deux semaines, la rébellion dite du Séléka campe désormais à Sibut, à 160 kilomètres au Nord de Bangui, la capitale centrafricaine. Dans sa ligne de mire, se trouve la localité stratégique de Damara, dernier verrou à 75 km de Bangui. C’est dans cette cité qu’est positionnée la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac). Celle-ci s'est renforcée ces derniers jours.

En effet, les effectifs de la FOMAC n’ont cessé de s’étoffer jour après jour. Un contingent de 120 soldats camerounais aguerris se trouve déjà en place depuis avant-hier. Le gros des troupes de la FOMAC est cependant tchadien (400 hommes). Au total, les effectifs totaux de l’Afrique centrale devraient atteindre 760 hommes à la fin de la semaine prochaine, selon des sources concordantes. Leur objectif, s’interposer entre les belligérants, mais en réalité, empêcher la rébellion de marcher sur Bangui. A ces 760 hommes de la FOMAC, il faut ajouter les 600 soldats envoyés par la France. Ils sont là pour protéger et si nécessaire, évacuer leurs ressortissants. A signaler que quelque 1200 Français seulement, dont 400 binationaux, résident dans ce pays.

Face à cette détermination de l’Afrique centrale, les rebelles de la Séléka ont fait marche- arrière. Ils ont annoncé, mercredi soir, qu'ils suspendaient leur offensive en direction de la capitale, Bangui, et s'apprêtaient désormais à envoyer une délégation aux pourparlers qui doivent être organisés à Libreville, au Gabon dans les tout prochains jours. En Centrafrique même, le président centrafricain François Bozizé a limogé son propre fils, Jean-Francis Bozizé, de son poste de ministre délégué chargé de la Défense. Le chef d'Etat a repris lui-même ce portefeuille. Le chef d'état-major Guillaume Lapo, a également été relevé de ses fonctions. Ils payent ainsi l’incapacité des Forces armées centrafricaines (FACA) à stopper la progression-éclair de la rébellion du Séléka au Nord et au Centre du pays. Jean-Francis Bozizé,le fils du chef d’Etat centrafricain devait être promu général dans les tout prochains mois.

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