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Dossier de la Rédaction

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Paul Biya pour le respect du droit international

La première phase de la présentation des vœux de Nouvel An 2013 au président Paul Biya s’est déroulée jeudi en fin de matinée au salon des ambassadeurs du palais de l’Unité. Sous la conduite du nouveau doyen du corps diplomatique Yoossem-Kontou Noudjiamlao, ambassadeur du Tchad au Cameroun, ambassadeurs et hauts commissaires chargés d’Affaires et représentants des organisations internationales, soit près d’une centaine de personnalités accréditées à Yaoundé, ont présenté leurs vœux de Nouvel An au chef de l’Etat. En mesurant le privilège qui est le sien de porter, pour la première fois en pareille circonstance, la parole au nom du corps diplomatique, le doyen est aussitôt entré dans le vif du sujet : il a exprimé à l’endroit du président Paul Biya des vœux chaleureux pour 2013, pour sa sagesse et la vision clairvoyante qui jalonne ses choix. Il a adressé des encouragements à Mme Chantal Biya pour son œuvre sociale et des vœux de succès à la Nation camerounaise. Le corps diplomatique , a-t-il relevé, a suivi avec attention le lancement des grands travaux dans les secteurs aussi variés que l’énergie (barrages de Lom-Pangar et de Memve’ele, centrale à gaz de Kribi …), les projets infrastructurels notamment routiers comme les autoroutes Yaoundé-Douala ou Yaoundé-Nsimalen ou encore les projets sociaux relatifs, par exemple, aux logements, à l’éducation ou à l’eau potable. Pour lui, les principes de solidarité et de fraternité ont guidé les actions du président Paul Biya tant à l’intérieur du Cameroun qu’à l’extérieur. L’amélioration du processus électoral et la lutte contre la corruption figurent en bonne place parmi les chantiers en cours. A travers le monde ,la diplomatie camerounaise a été présente et active, faisant valoir le choix de la prévention et de la négotiation par rapport à l’usage de la force pour résoudre les problèmes comme en RCA, par exemple. Enfin il a apprécié la plaidoirie du Cameroun pour une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU.

Dans sa réponse, le chef de l’Etat a d’abord résumé la situation du monde au cours de l’année qui vient de s’achever. Sur le plan économique, les effets de la crise qui a bouleversé l’économie et la finance mondiale en 2007/2008 sont encore perceptibles. Sur le plan politique, la communauté internationale demeure quasi impuissante face à des problèmes qui se posent depuis des décennies et face à de nouvelles crises. Après avoir relevé les difficultés plus ou moins contrastées des tentatives de relève ou de résistance face à la crise économique et financière au regard des pays industrialisés du Nord, des pays émergents ou des pays en voie de développement, mais aussi fait observer les échecs des négotiations pour corriger les dérives de la mondialisation, le président Paul Biya a mis en lumière son option : le Cameroun a fait le pari de la relance économique à travers le programme des Grandes Réalisations.

« Incertaine sur le plan économique, la situation internationale se caractérise sur le plan politique par la survivance d’un certain nombre de blocages et l’apparition de conflits ouverts que les efforts méritoires du Secrétaire général des Nations Unies et l’influence des grandes puissances n’ont réussi ni à résoudre ni à apaiser ». Le constat de Paul Biya est amer. Exemples à l’appui, il démontre combien le droit international est impunément violé, au mépris de l’ONU supposé faire respecter sa charte. En RCA, pour n’évoquer que ce pays voisin en proie régulièrement aux spasmes de l’instabilité et de la guerre, il en appelle à l’arrêt des hostilités et à l’ouverture du dialogue. La diplomatie camerounaise, souligne-t-il, est aux avant-postes partout où besoin est pour faire connaître les positions de notre pays et défendre nos intérêts.

Après des années d’expression optimiste en pareilles circonstances mais au regard des dures réalités, le président Paul Biya serait-il donc dépité ? Non, car il a toujours affirmé sa foi en l’humanité. Il n’est pas non plus un adversaire des Nations Unies. L’auguste organisation a contribué à la solution pacifique, juridique et définitive du problème de Bakassi, faisant prévaloir le droit international. Voilà un exemple édifiant. Voilà aussi un exemple pour étayer son optimisme et nourrir l’espoir de retrouver le chemin du progrès et de l’humanité, à condition que les dirigeants de la planète renoncent aux égoïsmes, fassent montre de raison et de solidarité avec « un supplément d’âme ».

Après cette cérémonie à l’issue de laquelle un vin d’honneur a été servi aux hôtes du chef de l’Etat, la grande salle des banquets du palais de l’Unité a accueilli la seconde phase des vœux des corps constitués nationaux au président Paul Biya.

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