Détenu depuis 2011 pour le meurtre de son épouse, le Françaisa été retrouvé sans vie mercredi dans sa cellule.
Le Français Jacques Dubuisson, détenu depuis février 2011 à la prison centrale de New Bell, suite au meurtre de son épouse, Marie-Thérèse Ngo Badjeck, survenu dans la nuit du 30 novembre 2010, n’est plus. L’homme est décédé hier matin dans sa cellule du célèbre pénitencier de Douala. Selon une source à la prison, il a été « retrouvé couché sur son lit ». A la question de savoir quelle est la cause du décès, notre source explique qu’il est trop tôt pour se prononcer. « Le médecin légiste est arrivé. On a demandé une autopsie », indique-t-elle, tout en ajoutant que « le consul de France » était sur les lieux hier après avoir appris la nouvelle.
Jacques Dubuisson et Marie-Thérèse Ngo Badjeck étaient mariés depuis 14 ans quand le drame est survenu. Selon les premiers témoignages des proches de la victime, c’est à la suite d’une querelle conjugale qu’il s’est produit. M. Dubuisson s’opposait à ce que son épouse offre une bouteille de champagne à l’une de ses sœurs. Par la suite, Marie-Thérèse Ngo Badjeck a reçu une balle à la tête, provenant d’une arme de calibre 12, avant que Jacques Dubuisson ne retourne l’arme contre lui-même. Les faits se sont déroulés dans un restaurant, au quartier Bonapriso, en présence de leur fils de 10 ans.
Jacques Dubuisson, une balle dans la mâchoire, avait été ensuite interné à l’hôpital général de Douala. En septembre 2012, il avait été condamné par le tribunal de grande instance du Wouri à 20 ans de prison et à 30 millions F de dommages-intérêts pour l’assassinat de sa femme, ainsi que pour détention et port illégal d’armes.