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A Ferdinand Koungou Edima, la patrie reconnaissante

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A Ferdinand Koungou Edima, la patrie reconnaissante
L’héritage de Koungou Edima
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L’ancien ministre a été élevé à la dignité de grand Cordon du mérite camerounais à titre posthume samedi dernier.

Les obsèques de l’ancien ministre de l’Administration territoriale, Ferdinand Koungou Edima, ont connu une mobilisation exceptionnelle. Comme vendredi à la morgue de l’Hôpital général de Yaoundé, il y a eu foule samedi dernier à Komassi, village de l’illustre disparu situé dans l’arrondissement de Dzeng, département du Nyong et So’o.

Le chef de l’Etat était personnellement représenté par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi. Les membres du gouvernement, les directeurs généraux, les membres du Cerac, diverses associations, la délégation du Canon sportif de Yaoundé, sont allés dire au revoir à l’illustre disparu.

Pour saluer le départ du patriarche beti, l’Essani, danse rituelle, a été exécutée par les familles. Les obsèques ont su à la fois allier la rigueur du protocole et la touche traditionnelle. Un détail qui n’a pas échappé au clergé. L’office religieux a été célébré par deux évêques, Nos seigneurs Adalbert Ndzana, évêque du diocèse de Mbalmayo et Athanase Bala, évêque émérite de Bafia. L’Eglise saluera, à son tour, le grand commis de l’Etat, tout en insistant sur son appartenance à l’Eglise catholique. « Nous sommes venus entourer de notre présence les membres de la famille Koungou, frappés par le départ de leur père, un patriarche. Grand commis de l’Etat, il était aussi un chrétien… », précisera Mgr Adalbert Ndzana. L’évêque a surtout, dans une allusion aux traditions anciennes de l’ère culturelle beti, demandé à l’assistance de respecter la mort, un drame et un mystère qui écrase l’humanité. La famille a ainsi été invitée à garder espoir en la protection du Seigneur. « Ayez foi, votre père est certes mort, mais pour nous chrétiens, nous savons que la mort est le dernier passage vers l’au-delà », a poursuivi l’évêque.

Samedi, au terme de cette phase, l’illustre disparu a eu droit à la reconnaissance de la nation. C’est ainsi que le préfet du département du Nyong et So’o, Emmanuel Djikdent, lira le message de condoléances du chef de l’Etat. Paul Biya y reconnaît « le haut commis de l’Etat de la génération des pionniers, naturellement doué pour le commandement… ». Le préfet a transmis le précieux courrier à son destinataire, Ferdinand Serge Koungou. Ce dernier a immédiatement ouvert la phase des témoignages. A sa suite, Joseph LE, beau-fils de l’illustre disparu, Martin Mbarga Nguele, le neveu, Céline Eko, PCA du Canon, Robert Nkili, porte-parole des Mbida Mbani, s’arrêteront sur les qualités de Ferdinand Koungou Edima. Homme de principes, intègre, le père attentionné et rigoureux, le grand dirigeant sportif, la référence, le confident, le patriarche… Le RDPC, à travers la délégation conduite par Gilbert Tsimi Evouna, s’inclinera devant « l’homme politique d’envergure, véritable exemple à suivre pour les générations futures. » Au terme de cette évocation du haut commis de l’Etat, la patrie lui manifestera sa reconnaissance. A titre posthume, le représentant personnel du chef de l’Etat, élève, Ferdinand Koungou Edima à la dignité de grand Cordon du mérite camerounais. L’assistance a ensuite droit à l’oraison funèbre. René Emmanuel Sadi rend « l’hommage solennel de toute la nation à un homme, Ferdinand Koungou Edima, qui n’aura laissé personne indifférent de son vivant ». Le patriarche a ensuite été conduit à sa dernière demeure.


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