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Dossier de la Rédaction

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La guerre s’intensifie au Mali

Il est désormais question de reconquérir le nord du pays.

 

L’intervention de la France a été décisive.

Hier au troisième jour de la reprise des hostilités entre les islamistes et armée malienne, la guerre fait rage sur la ligne de front avec son cortège de morts et de blessés. La guerre a surtout gagné en intensité avec l’engagement de l’armée de l’air française vendredi soir. Cet engagement a été décisif pour reprendre la ville de Konna, dans le centre du pays, ville envahie jeudi par les groupes armés islamistes. Aujourd’hui cette cité a été totalement libérée, affirme-t-on à Bamako. Comme c’est souvent le cas dans ce genre de conflit, le bilan des affrontements diverge selon le camp.

Dans les rangs de l'armée malienne, on affirme avoir enregistré 11 morts, une soixantaine de blessés. Un officier français a aussi été tué (centre), selon une déclaration du président malien, Dioncounda Traoré, lue à la télévision publique. Dans le camp des jihadistes, aucun bilan n'a été communiqué. Samedi, l'armée malienne avait parlé d'une centaine d'islamistes tués, déclaration corroborée par des témoins affirmant avoir vu des dizaines de corps d'islamistes à Konna. Un haut responsable du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam), Abdel Krim dit "Kojak", a été tué dans les combats. Les affrontements à Konna ont également fait des morts dans la population civile. L'ONG Human Rights Watch croit savoir que dix civils, dont trois enfants, ont péri.

Konna, la première victoire des troupes maliennes et de leurs alliés français se confirme donc. L’appétit venant en mangeant, il est question désormais de poursuivre sur cette lancée. Des forces africaines, envoyées par des pays voisins, sont attendues incessamment sur le théâtre des opérations. Vendredi, la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) avait autorisé "l'envoi immédiat de troupes sur le terrain" pour épauler l'armée malienne. Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal doivent déployer chacun un bataillon de 500 hommes. Le Nigeria déclare avoir envoyé une équipe technique de l'armée de l'Air ainsi que le commandant de la future force internationale. L’offensive de reconquête du nord du Mali devrait donc se poursuivre dans les prochains jours.

Ailleurs, notamment en Europe, la crise malienne ne laisse pas indifférent. La Grande-Bretagne va fournir une assistance militaire logistique à la France pendant son intervention au Mali, mais ne déploiera pas de personnel en situation de combat. Washington, avait déjà promis de lui apporter un appui "logistique", du ravitaillement en vol et des drones de surveillance.

 

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