La deuxième étape de la campagne spéciale 2013 rendue le week-end du 12 janvier 2012 Ndikiniméki.

Pour cette autre descente sur le terrain, les consignes du général de division Simon Pierre Dagafounangsou, commandant de la première région de gendarmerie, sont claires : « mettez l’accent sur les infractions qui génèrent des accidents. Notamment les excès de vitesse, les mauvais dépassements et l’état des véhicules ». En face de l’officier supérieur, les hommes conduits par le capitaine César Dina Bell, chef de bureau circulation gendarmerie nationale ont déjà enregistrés pas mal de cas d’incivisme, malgré l’absence de radar dans cette zone. « Depuis trois jours que nous sommes arrivés, on a insisté sur la qualité des pneus, parce que cette route est fortement fréquentée par des camions de sables qui déversent beaucoup de déchets sur leurs passages », explique le chef de poste.

En ce samedi, cet axe semble était visiblement très fréquenté, et la plupart des automobilistes en règle. Que non ! « Le feedback que nous recevons est qu’ils se font des signes pour indiquer notre présence. Alors, les gens se conforment juste le temps de passer le contrôle. C’est dire qu’il y a encore un travail de fond à faire », pense le capitaine Dina Bell. Il faut dire que ce contrôle vise plus la sensibilisation, comme aime à le préciser le général de division Dagafounangsou. C’est ainsi que des véhicules « suspects » sont interpellés au pif. L’un, un bus de transport en commun, dispose bien d’un extincteur, mais la boitille est vide. Un second, véhicule personnel, a visiblement porté sa ceinture de sécurité. Mais en réalité, la boucle est coincée et donc, inutilisable.

Dans la foulée, en route pour l’Ouest, Ernest Chimi, secrétaire général du syndicat des exploitants des transporteurs inter urbain par car et autobus, s’arrête au niveau du contrôle de gendarme. Selon lui, « c’est juste pour remercier les gendarmes pour cette opération dont les résultats sont salutaires. » Selon les syndicalistes, mêmes les cas de corruption des gendarmes sont devenus rares. Les seules plaintes de tracasseries proviennent de ceux qui reconnaissent également qu’ils n’étaient pas règle. Il demande alors « que ce soit une opération permanente et non plus coup de poing ». Mais le général de division estime qu’il y a déjà des équipes de pelotons motorisés qui font des contrôles permanents, dans le cadre de leurs missions.