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Dossier de la Rédaction

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Des informations encore recherchées dans l'affaire Kaptué

L’enquête du juge d’instruction du Tribunal criminel spécial inachevée. L’audience d’hier suspendue jusqu’au 6 février 2013.

Nouvelle suspension d’audience mardi dans l’affaire ministère public et Etat du Cameroun (Projet de renforcement des initiatives pour la gestion communautaire des ressources forestières et fauniques, RIGC) contre Serges Kaptué Tagne. Le jeune homme d’affaires est devant les juges du Tribunal criminel spécial depuis novembre dernier pour détournement de deniers publics (plus de 1,7 milliard de F) et tentative d’évasion.

Après l’audition des témoins de l’accusation, notamment le coordonnateur du projet RIGC et les employés d’Afriland First Bank, où étaient logés les fonds détournés, les conseils de l’Etat du Cameroun ont estimé qu’il y a beaucoup de zones d’ombre dans cette affaire. Ils ont ainsi suggéré au président du tribunal d’ordonner un complément d’informations, à l’effet d’établir les responsabilités de toutes les parties prenantes. En face, le conseil de l’accusé a également estimé que l’investigation est nécessaire. C’est ainsi que, par jugement avant dire droit, le président du tribunal a ordonné le complément d’informations judiciaires. A cet effet, un juge d’instruction du Tribunal Criminel Spécial a été désigné. Il disposait alors d’un délai d’un mois pour enquêter. Et l’audience suspendue le 29 novembre dernier a effectivement repris mardi 15 janvier 2013 à 9 h 15.

Sauf que, dès la reprise, après avoir constaté la présence effective de l’accusé, de ses deux conseils (Me Claude Assira s’est joint à Me Claude Assamba), des conseils de l’Etat du Cameroun et du ministère des Forêts, le président du tribunal annonce : « l’audience avait été suspendue pour exécution d’une instruction mais elle n’est pas toujours complète. Donc, nous allons suspendre à nouveau pour donner plus de temps au juge d’instruction pour achever sa mission ». Nouvelle suspension donc, pour reprise au 6 février 2013 à 9 h.

A titre de rappel, il a été établi lors des précédentes audiences que les fonds détournés avaient fait l’objet d’un DAT (mise en indisponibilité momentanée tout en produisant des intérêts au bénéfice du client). De même, ils ont été nantis (constituant une sorte de garantie) au profit d’un autre compte, débiteur de deux milliards de F, appartenant à l’accusé. Sauf que l’argent était logé dans un compte où toutes transactions nécessitaient plus d’une signature pour autorisation, notamment celle de l’accusé et de l’ex-ministre des Forêts et de la Faune. Autant, ce dernier ne se reconnaît ni dans la constitution du DAT ni dans le nantissement des fonds querellés, autant la partie civile et même la défense estiment qu’Afriland ne pouvait ignorer toutes ces mauvaises manipulations des deniers publics. Autant de faits qui justifient le complément d’informations judiciaires.

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