Les responsables s’occupent à l’organisation des futures compétitions.

La Fécavolley et la Fécathlétisme toujours actifs

Il est 8 h ce mardi, quand le reporter de Cameroon Tribune arrive dans les locaux abritant la Fédération camerounaise de volleyball. Pauline Josiane Batoum, la secrétaire permanente de la Fécavolley est déjà en place. Devant elle, des parapheurs et autres documents liés à l’organisation du championnat d’élite édition 2013. « Chaque fin de semaine, je vais retirer du courrier à la poste », note par ailleurs Pauline Josiane Batoum. D’après Lavoisier Yende Tiadjoue, secrétaire général de la Fécavolley arrivé quelques instants plus tard, le dossier que vient de lui confier le président concerne particulièrement la reprise du championnat. « Je travaille actuellement sur les dossiers d’affiliation des clubs et l’acquisition des licences par chaque club engagé dans le championnat », explique le secrétaire général. A la Fédération camerounaise d’athlétisme, l’ambiance est similaire. « Nous venons d’organise le semi-marathon de Bamenda il y a une semaine. Maintenant, nous sommes sur l’organisation de l’ascension du Mont Cameroun », explique Charles Kouho Kotto, le secrétaire général de la Fécathlétisme.

Les handballeurs et les pongistes préparent les élections

« Pas de compétitions en vue. Notre travail actuellement se résume à préparer les textes des prochaines élections à la fédération », soutient Laurent Kuete Tatsabon, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de handball. « Vous comprenez qu’il nous est impossible d’organiser la moindre compétition, de peur d’empiéter sur le travail de la futur équipe dirigeante », poursuit le scrétaire général de la Fécahand. Même son de cloche à la Fédération camerounaise de tennis de table (Fecatt). « Nous avons organisé notre dernière compétition le 27 décembre dernier. Maintenant, nous préparons les textes pour les prochaines élections, suivant les instructions du ministre des Sports et de l’Education physique », explique pour sa part Eugène Moutlène, le secrétaire général de la Fecatt. Pour ce dernier également, organiser une compétition alors qu’il pourrait y avoir un changement à la tête de la fédération serait faire preuve de naïveté.

Les haltérophiles et les judokas en congé prolongé

« La loi de 2011 est clair : pas d’activités jusqu’aux prochaines élections au sein des fédérations. Il ne sert donc à rien d’organiser quoi que ce soit avant les prochaines élections. Et tout ce que les gens peuvent organiser entre-temps n’a vraiment aucun sens ». Cette déclaration de Yves Vincent Mpenekoul, secrétaire général de la Fédération camerounaise d’haltérophilie, traduit à suffisance l’état d’esprit qui règne actuellement au sein de cette fédération. Aucune activité en cours. On attend tout simplement les élections. Autre lieu, la Fédération camerounaise de judo, dont le siège est situé au quartier Nsam à Yaoundé. Les portes de la fédération sont fermées. « Aucun responsable n’est en place. Je ne sais pas quand ils se montreront à nouveau », explique la secrétaire d’une société qui partage le même couloir avec la Fécajudo. Visiblement, aux dires de la jeune femme, c’est la saison morte dans cette fédération. Si non, comment comprendre l’absence prolongée des responsables administratifs de cette fédération. Les tentatives de joindre au téléphone Me Ewane Essambo, président de la Fécajudo pour plus d’explications ont été vaines.