Pointilleux, courtois, d’une convivialité légendaire. Ceux qui ont connu Nicomède Samba Mballa sont unanimes. C’était un bon collaborateur. Il entretenait d’excellentes relations avec ses confrères et sa hiérarchie. Et au plan professionnel, c’est un journaliste exemplaire qui s’en va. « Il était très méticuleux dans la collecte de l’information. Il arrivait toujours à l’heure et remettait ses articles à temps», déclare Essama Essomba, éditorialiste à Cameroon Tribune. Un autre, Ndzinga Amougou en l’occurrence, ajoute : « Il était difficile de le voir s’énerver. En plus de dix ans de service, jamais il n’a été impliqué dans une dispute. Il ne se démarquait que par son travail.»
Pour la petite histoire, raconte Essama Essomba, Nicomède Samba Mballa faisait partie de cette catégorie de journaliste très cultivé, qui avait le souci du devoir bien accompli. « Il maîtrisait, explique-t-il, les dossiers internationaux sur le bout des doigts. Les problèmes d’armements précisément. Et parfois, travaillant au service des sports entre 1980 et 1995, il était consulté par ses collègues du service Etranger, pour avoir des informations sur des questions précises. Après avoir rendu compte des matchs de football, tennis, basket et bien d’autres disciplines sportives pendant des années, Nicomède Samba Mballa a été appelé à partir de la Sopecam. Une nouvelle page de sa vie s’ouvre. La plus difficile diront certains. Il se débrouillera par la suite dans certains médias privés avant de créer sa propre publication : « Actuel matin ». Sans réel succès, il se consacre par la suite à la vie associative. Jusqu’à sa mort lundi dernier, au quartier Biyem-Assi à Yaoundé, des suites de maladie, il était le secrétaire général de l’Association « Kodem ». Nicomède samba Mballa était alors âgé de 60 ans. Il laisse une veuve, neuf enfants et quatre petits-fils éplorés.
