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Dossier de la Rédaction

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Pourquoi passer au numérique

C’est une résolution de l’Union internationale des Télécommunications. Le basculement est prévu en 2015 au Cameroun.

Les raisons du passage de l’analogique au numérique sont multiples. D'abord, l'arrêt de la télévision analogique va permettre de libérer les fréquences radios très convoitées par l'industrie des télécommunications. En effet, ces fréquences disposent d'excellentes qualités de propagation et de pénétration dans les bâtiments. La télévision numérique requiert quant à elle six fois moins de fréquences environ pour desservir l'ensemble de la population. Le passage au numérique est donc nécessaire pour éviter les « encombrements ». Ensuite, il y a l'évolution technologique du parc télévisuel mondial. Les constructeurs de TV LCD ont fini par imposer leurs produits à la place des écrans cathodiques, du fait de l’occupation réduit de l’espace et de leur résolution plus fine.

● Qu’est-ce qui va changer ?

Les canaux par lesquels transitent les signaux analogiques sont aujourd’hui saturés : il est impossible en l’état de proposer de nouvelles chaînes de télévision, de nouveaux services ou d’améliorer la qualité de diffusion. La diffusion en numérique, qui consomme moins d’espace, va libérer des canaux. De fait, cette évolution va également permettre le développement de la télévision en haute définition. L’accès à différentes chaînes de radio et de télévisions étrangères, nationales et locales sera aisé. Les chevauchements observés actuellement vont disparaître. Sur votre poste radio, par exemple, vous n’aurez plus seulement la fréquence de modulation, mais la chaîne sera clairement identifiée. De plus, une meilleure qualité d’image en télévision et de son sera assurée. Selon les experts, la diffusion en numérique offre, en effet, une réception avec une qualité « cinéma » et favorise l’extension de l’accès à l’Internet mobile sur tout le territoire.

● Qui est concerné ?

A l’heure actuelle, tous les consommateurs de la radiodiffusion, des grosses structures comme la Crtv aux foyers en passant par les opérateurs privés des Télécoms, sont concernés. D’après le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, c’est désormais un impératif et même une obligation pour notre pays de marquer ce saut qualitatif. Et pour qu’on passe du numérique à l’analogique en 2015, il faudra que l’Etat débourse plus de 100 milliards de F pour l’ensemble du pays. Dans la perspective de cette mutation, les infrastructures de la Crtv doivent notamment être revues.




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