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Dossier de la Rédaction

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Le bœuf fumé s’invite à table

Cette denrée commence à se trouver une place dans les habitudes, même si son commerce ne tourne pas bien en ce moment.

 Irène M., comme à l’accoutumée, était assise hier derrière son étal de marchandise constituée essentiellement de la viande de bœuf fumée, au marché des Acacias à Yaoundé. Ici, les prix de cette denrée alimentaire oscillent entre 500 et 2 500 F le tas.  En période d’intense activité, Madeleine M., une commerçante, écoule habituellement plus de 5 kg de viande fumée par jour. Mais en ce moment, l’activité tourne au ralenti. « La viande est devenue chère depuis le début de la saison sèche. Actuellement, je ne vends que 3 kg de viande en une journée », explique la vendeuse. En effet, le kg de viande qui coûtait 2 700 F il y a quelques mois coûte 3 000 F à présent. Au lieu de 500 F ou 1 000 F de bénéfice sur le kg, je ne fais que des petits profits de 250 F », poursuit-elle.  C’est dans cette optique que la majorité des vendeurs ont dû abandonner ce commerce pour attendre que les prix de la viande reviennent à la normale. En plus, les méthodes de fumage nécessitent beaucoup de temps. Soit cinq heures à feu doux et 2 000 F en moyenne pour le bois, pour espérer avoir de la bonne viande fumée.

Malgré la baisse d’activité chez les vendeurs, on note la présence de quelques clients devant les étals. Micheline M., cliente favorite de la commerçante vante le mérite de cet aliment : « J’aime la viande fumée pour la saveur qu’elle procure à la sauce et aux légumes. J’en consomme au moins une fois par semaine pour 2 500 F », confie la décoratrice. Andela B., retraitée, a tourné le dos à la viande rouge  fraîche et n’en consomme que du fumé. « Au regard de mon âge, le médecin m’a conseillé d’éviter la consommation de la viande rouge parce qu’elle serait à l’origine de certaines maladies cardiovasculaires et du diabète », confie la sexagénaire. Parmi les clients d’Irène M., des restaurateurs arrachent sa marchandise comme des petits pains. « C’est un aliment qui donne un meilleur goût à certains de nos mets. Notamment le boudin de pistaches ou encore des légumes tels que le folong et le ndolè. Les clients apprécient aussi sa saveur et passent  régulièrement les commandes », explique Jean-Jacques G., restaurateur.


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