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Dossier de la Rédaction

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Entrée en guerre des Africains au Mali

Les troupes de la Cedeao ont débarqué ce jeudi au Mali, tandis que les soutiens se multiplient.


Les affrontements se poursuivaient jeudi 17 janvier 2013 en soirée au Nord-Est du Mali entre les islamistes et l’armée malienne soutenue par la France, pour la septième journée consécutive. Des combats ont aussi été aussi signalés dans la localité de Kala dans le Centre du pays, rapporte le webjournal www.malijet.com. Des batailles marquées par l’intervention au sol à Diabali et Konna notamment, des troupes de Paris désormais composées de 1.400 militaires alors que le conflit est entré dans sa phase décisive avec l’arrivée des troupes africaines. 190 premiers soldats nigérians étaient annoncés au Mali ce jeudi tout comme les premiers soldats du Tchad qui pourrait envoyer jusqu’à 2000 hommes selon son ministre des Affaires étrangères. Le chef d'état-major de l'armée malienne, Ibrahim Dembele a d’ailleurs annoncé l’entrée en guerre des contingents de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour avant-demain samedi, au terme de la réunion des chefs militaires de la sous-région à Bamako. Un déploiement que devrait faciliter la logistique promise par plusieurs pays occidentaux. Le Danemark, le Royaume Uni et la Belgique ont mis à la disposition de la France des avions C-17 et des Hercule C 130, affirme journaldumali.com. L’Allemagne et les Pays-Bas ont aussi promis la mise à disposition d’avions de transport, tout comme l'Italie a annoncé son soutien logistique, la Russie ayant assuré, quant à elle, de son soutien « contre les radicaux et les terroristes » sans en préciser la nature pour le moment.

L’assaut mené contre les rebelles est également marqué par le retour sur le champ de bataille du colonel-major El Hadj Gamou et ses 500 hommes cantonnés depuis neuf longs mois au Niger. A l’aide de ses huit semi-blindés BRDM et 77 véhicules 4 X 4, il vient de mener un assaut sur Ménaka, la ville où commença la crise le 17 janvier 2012. Mais aucun combat n’a été engagé dans la localité désertée par les rebelles islamistes. Le colonel a été chargé par le chef d’Etat major malien de couper la route à d’éventuels fuyards islamistes.

Par ailleurs, les groupes rebelles sont accusés par l’armée d’utiliser des enfants soldats et les populations comme boucliers durant les combats. La CPI a d’ores et déjà ouvert une enquête sur les crimes de guerre commis au Mali  depuis janvier 2012. Le nouveau procureur de la Cour, Fatou Bensouda, estime que certains « actes de brutalité et de destruction pourraient constituer des crimes de guerre au regard du Statut de Rome».

Aux dernières nouvelles, des pays européens s’apprêtent à mettre à disposition des soldat. c'est du moins ce qu'a affirmé ce jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.


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