A l'origine de l’accident jeudi dernier un camion transportant du sable et du gravier.
Après-midi du 17 janvier 2013. A l’entrée du tunnel qui jouxte l’aéroport de Douala, un attroupement. Des badauds regardent plusieurs individus en train de charger du sable et du gravier dans la benne d’un camion. Rien de particulier a priori. Sauf que cette cargaison est renversée sur la chaussée, tout comme son précédent transporteur, un camion rouge bringuebalant.
Couché sur le côté droit, l’imposant véhicule de marque Nissan, immatriculé LT9498D, coïnce une petite voiture contre le muret séparant les deux sens de la route. La Toyota grise, identifiée LT 9861 O, a le derrière et le côté droit complètement broyés. Le capot également a subi de grands dommages. Des débris de verre et des vitres arrachées jonchent la voie. Sous le camion, un liquide qui pourrait être du carburant. D’ailleurs, les narines et les yeux sont agressés par des effluves d’essence et de terre qui flottent dans l’air.
Si la Toyota est la plus touchée, elle n’est pas la seule à avoir connu des soucis. L’accident, causé par le camion, a ainsi impliqué trois autres automobiles, dont un taxi et un car de transport en commun, appelé « cargo ». Mais sur place, aucun véhicule du trio n’est plus présent. Tout comme tous les protagonistes impliqués dans le carambolage. Et même si le spectacle peut faire craindre le pire, les humains auront eu plus de chance que les engins. Le plus atteint dans le choc est le motorboy du camion, qui s’en tire avec quelques égratignures. Tout ce beau monde sera conduit au commissariat central N°1 pour de plus amples explications.
Un témoin lui, met en cause l’obscurité du tunnel : « Il fait trop noir là-dedans. Il y avait pourtant l’éclairage. Mais il n’y a pas eu de remplacement après la détérioration. Et vu comment les voitures roulent sur cet axe, de tels incidents ne sont pas étonnants ». Pour éviter donc un autre accrochage sur les lieux, les éléments de la brigade de gendarmerie de l’aéroport, après avoir fait le constat, sont restés un bon moment aux entrées du tunnel afin de régler la circulation. Le temps d’enlever les épaves.
