Alors que la campagne de sensibilisation bat son plein, Elecam annonce qu’il est monté d’un cran dans les inscriptions.

Toute porte à croire que la refonte biométrique des listes électorales vient de connaître de bons développements. Il ne se passe plus de jour sans qu’un parti politique organise une descente sur le terrain afin d’évaluer le niveau des inscriptions. Le RDPC, le SDF, l’UNDP, le FSNC sont depuis lors montés au créneau. Les électeurs sont, à chaque fois invités à exercer leur droit de vote en commençant par l’étape de l’inscription sur les listes électorales à l’ère de la biométrie.

Dans chaque région du pays, les acteurs du processus électoral ont, jusqu’ici, pris pour baromètre, les dernières statistiques de l’élection présidentielle. Sur la base de ce potentiel, Elecam a fixé des objectifs à ses démembrements territoriaux. Face au peu d’engouement des électeurs à se ruer vers les kits électoraux, la direction générale des Elections a changé de stratégie. Les autorités administratives, les chefs traditionnels, les responsables d’associations, les organisations de la société civile sont désormais mis à contribution pour inscrire le plus grand nombre d’électeurs avant la date-butoir, le 28 février prochain. Le tableau ci-joint montre les dernières statistiques au 19 janvier dernier. A travers le pays, on a déjà atteint la barre des trois millions d’électeurs inscrits. Les dernières semaines permettront certainement de voir venir d’autres améliorations.