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Dossier de la Rédaction

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Ngonsoa attend ses commerçants

Le site de recasement aménagé par la Cud peine à faire le plein.

 Ce jeudi sur le site de recasement de Ngonsoa, les rares commerçants devisent. « Ici, parler est important car c’est facile de se sentir seul. Il n’y a pas de clients et même entre nous, tout le monde n’est pas souvent là », confie un vendeur d’ananas. Tout à côté, le bruit des engins de génie civil qui aménagent la desserte du marché rythme la journée. Aménagé par la Communauté urbaine de Douala (Cud) depuis quelque temps déjà pour recaser les commerçants déguerpis dans les environs, le site peine à faire le plein. « Il y a les vendeurs de médicaments du marché central qui sont attendus ici et les commerçants de Nkololoun depuis les travaux de la route. Mais ils ne veulent pas venir », ajoute notre vendeur d’ananas.

Quelques jours auparavant, les commerçants de Nkololoun ont été une fois encore délogés par les agents de la Cud pour libérer le Boulevard des Nations unies, dont l’aménagement devrait bientôt être bouclé. Entre autres raisons avancées par les réfractaires qui préfèrent jouer au chat et à la souris avec les agents des forces de l’ordre et de la Cud, le caractère exigu et isolé du nouveau site ainsi que des problèmes de sécurité.

Pour les commerçants présents sur le site, il ne s’agit que de prétexte. « S’il y a peu de clients, c’est parce que nous sommes départagés entre plusieurs sites. Si tout le monde venait ici, les clients seraient obligés de venir aussi. Tout le monde serait gagnant. Et puis je pense que le site est assez grand pour tous », pense M. Nanga, vendeur. Par ailleurs, d’après Irène Epanda, Sg du bureau local des commerçants, certaines places sur le site sont déjà immatriculées avec des propriétaires. Mais ceux-ci préfèrent délaisser les lieux. Malgré tout, les commerçants qui ont choisi Ngonsoa ne désespèrent pas de voir ce marché prendre de l’envergure. « Pour le moment, il y a surtout ici des vendeurs de friperie, de médicaments et ceux qui font dans les produits vivriers plus bas au grand marché de plantains. Les travaux qui sont en train d’être faits nous permettront notamment de faire face aux problèmes d’accès, surtout pour les livraisons. Car en saison des pluies précisément, nous éprouvons beaucoup de difficultés de ce côté-là. Quant aux problèmes d’insécurité, ils sont mineurs. Je n’ai jamais été agressée depuis que je suis ici », déclare Irène Epanda.



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