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Dossier de la Rédaction

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Droits de l'homme: ni paradis, ni enfer

Les donneurs de leçons viennent encore d’enfoncer une porte ouverte, avec cette autre sortie tapageuse d’Amnesty International, sur l’état des droits de l’Homme au Cameroun. Il ressort en effet du pamphlet que vient de rendre public cette organisation non gouvernementale, que le Cameroun n’est ni plus ni moins qu’un Etat de non droit, où règnent les conditions les plus abjectes de barbarie.

Le manque d’objectivité dont fait preuve Amnesty International n’est pas fortuit. L’organisation non gouvernementale a délibérément choisi de faire preuve de myopie intellectuelle, pour nuire à l’image de marque du Cameroun. C’est ainsi et c’est seulement ainsi que l’on peut comprendre le fait que Godfrey Byaruhanga, chercheur sur l’Afrique centrale de cette ONG, qui déclare avoir séjourné récemment au Cameroun, n’ait pas jugé utile de tenir compte de la version des autorités camerounaises. Une démarche simple et équitable qui lui aurait permis de se rendre compte que Yaoundé a résolument engagé des actions décisives en vue de promouvoir et consolider la protection des droits civils et politiques, des droits économiques et sociaux.

Le gouvernement camerounais, à travers le ministère de la Justice, publie en effet, sans pression aucune, depuis quelque temps, un rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme au Cameroun. Le dernier en date présenté officiellement en octobre 2012, porte sur l’année 2011. Ce rapport qui reconnaît que le Cameroun n’est pas un paradis en matière de respect des droits de l’Homme, présente les mesures prises en vue du renforcement des capacités des personnels chargés de l’application de la loi. Il met par ailleurs en exergue les sanctions disciplinaires prises contre les coupables d’atteintes au droit à la vie, au droit à la liberté et à la sécurité. De même qu’il rend publiques les poursuites judiciaires engagées contre des agents du maintien de l’ordre pour violation desdits droits.

C’est ainsi qu’à la Sûreté nationale, des fonctionnaires de police ont écopé de sanctions allant de l’avertissement écrit à la révocation, tandis qu’au niveau des forces de défense, une centaine d’éléments des armées et de la gendarmerie ont été traduits devant les juridictions militaires et civiles.

Dans son œuvre d’édification d’un Etat de droit, caractérisé par un plein respect des règles démocratiques - ce qu’il appelle la République exemplaire - le président Paul Biya met un point d’honneur à garantir à ses compatriotes des conditions optimales d’épanouissement. Le processus en marche produit progressivement des résultats probants. Il en est ainsi de la liberté d’expression qui se caractérise par un pluralisme frappant dans le domaine médiatique, du droit à la défense, de la liberté d’association… Des observateurs de bonne foi ne manquent pas de relever les progrès ainsi réalisés.

En séjour à Yaoundé en février 2012, Mme Chamberlain Donahoe, représentante des Etats-Unis auprès du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’Homme à Genève s’est félicitée « des efforts réalisés par le gouvernement camerounais en matière de gouvernance, de réformes électorales et de démocratie. »

Dès lors, on ne peut que s’étonner des termes du rapport d’Amnesty International qui tend à diaboliser le Cameroun en mettant une sourdine sur les progrès réalisés par les autorités locales sur le plan des libertés. En tout cas, une chose est sûre : si le Cameroun n’est pas un paradis en matière de respect des droits de l’Homme, il n’est pas non plus le goulag que tentent dépeindre des observateurs visiblement malveillants et peu respectueux de la vérité et de la réalité des faits sur le terrain.

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