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Dossier de la Rédaction

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Après Gao, cap sur Tombouctou

Les troupes franco maliennes poursuivent leur offensive sur les bastions et positions rebelles du Nord Mali.

C’est déjà la peur dans le cœur des islamistes qui fuient Tombouctou. L’information est d’un commerçant de cette localité du nord Mali arrivé par pirogue à Mopti après deux jours de voyage, rapporte le webjournal www.maliactu.net. A l’origine de cette débandade, l’arrivée imminente des troupes franco maliennes. Elles se trouvent aux portes de cette ville bastion des rebelles, selon Afrik.com, après avoir repris samedi en quelques heures Gao, un autre bastion des islamistes. Pour certains médias, la bataille de Tombouctou s’annonce rude, la plupart des islamistes s’y étant réfugiés pour attendre de pied ferme l’arrivée des troupes françaises et maliennes. Pour d’autres, elle devrait être elle aussi relativement facile, plusieurs éléments ennemis s’étant enfui du fait du rapport de force plutôt déséquilibré.

Entretemps, les forces africaines continuaient hier d’arriver au Mali et de converger vers le front. De même, samedi, les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont continué d’augmenter le nombre de soldats africains à injecter dans la bataille dont de nombreux signes indiquent qu’elle touche à sa fin. Désormais, ce sont 8 000 hommes, dont 6.000 de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) et 2.000 militaires du Tchad, qui prendront part à l’offensive. Une situation impliquant aussi une augmentation du coût de l’intervention s’élevant désormais à 500 millions de dollars (243, 6 milliards de F.) Vendredi, l’Union africaine a pressé l’Onu de fournir « d’urgence » une aide logistique « temporaire » pour accélérer le déploiement de la force africaine. Une conférence des donateurs est prévue demain à Addis Abéba, sous l’égide de l’UA, pour accélérer la mobilisation des financements.

Après l’étape de Gao, il ne restera plus qu’un seul bastion islamiste à conquérir, la ville de Kidal (extrême nord), ainsi que d’autres petites villes. D’ailleurs, les islamistes de Kidal et de Menaka (Est) ont déjà appelé à la négociation tout en promettant même de combattre les terroristes. Mais du côté de la coalition franco malienne, aucune réaction n’avait encore été enregistrée lorsque nous mettions sous presse. Au contraire, l’augmentation des troupes laisse deviner le traitement réservé aux islamistes à l’attitude ambigüe. Un diplomate accrédité à Yaoundé nous faisait remarquer fort à propos récemment que lorsque des troupes de l’Onu sont mobilisées pour une mission, elles ne peuvent rentrer sans l’avoir accomplie. La donne devrait sans doute aussi s’appliquer aux rebelles qui ont retourné leurs boubous.

Aux dernières nouvelles, les forces de la coalition contrôlent déjà l'aéroport et les accès de la ville de Tombouctou.

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