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Dossier de la Rédaction

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La pluie s’invite en janvier

Fortes et petites précipitations enregistrées dans plusieurs localités, en pleine saison sèche.


Des nuages sombres en plein mois de janvier. Des gouttes de pluie rivalisant avec la poussière. Ces caprices du climat, les populations du Cameroun les vivent depuis le début d’année. A Yaoundé, de fortes précipitations sont enregistrées dans plusieurs quartiers de la ville. Même si l’intensité des pluies n’est pas encore à son apogée, le phénomène inquiète certains et réjouit d’autres. Dans les zones de la capitale enclines aux inondations comme à Nkolbisson, les riverains se passeraient bien de pluies aussi tôt dans l’année. Dimanche encore, Yaoundé a connu une averse, pas vraiment accueillie avec le sourire à Etam-Bafia, un autre quartier de la capitale souvent sujet au problème d’inondation. Pour Justin Alima, riverain d’Etam-Bafia, « il y a encore quelques mois, nous rafistolions le toit de la maison en partie arraché par la pluie. On a besoin de souffler un peu, mais on ne peut pas contrôler le climat. » Yaoundé n’est pas un cas isolé.

La pluie s’invite aussi en pleine saison sèche dans diverses villes du territoire national. Dans certaines régions, elles s’accompagnent même de dégâts importants. Parmi les victimes, des localités de l’arrondissement de Biwong-Bulu et de la ville d’Ebolowa dans la région du Sud. Selon un résident d’Ebolowa, « après les pluies torrentielles du 11 et du 18 janvier derniers, des écoles et des habitations ont perdu des toitures. » Toujours d’après notre source, cette perturbation du climat inquiète les agriculteurs qui s’interrogent sur la bonne période pour les semailles. A l’Ouest du pays, des pluies, on en avait pas vues depuis trois mois, jusqu’à samedi dernier, où de fines précipitations ont arrosé la ville de Bafoussam. De la pluie en saison sèche, le paradoxe est décidément réel, et ceci dans une bonne partie du pays. Un phénomène récurrent ces dernières années.

En 2010 et en 2011, de telles manifestations avaient déjà été observées. Rien d’anormal, avait déclaré à l’époque le Pr. Maurice Tsalefac, spécialiste de climatologie. « Il ne faut pas perdre de vue que nous sommes en zone équatoriale où en principe les pluies peuvent tomber à n’importe quel moment de l’année. C’est la fréquence, l’intensité et les quantités de précipitations plus ou moins importantes qui distinguent la saison sèche de celle des pluies. » Toujours selon le climatologue, c’est à la mi-mars qu’en principe la saison sèche s’arrête pour céder la place à la véritable saison des pluies.

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