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Dossier de la Rédaction

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De la banane à profusion dans les marchés

Le climat actuel serait propice à la production de ce fruit, d’où l’abondance sur les étals.


Difficile de parcourir les rayons des comptoirs des marchés de Yaoundé, sans apercevoir de nombreux régimes de banane douce. Face à cette abondance, il s’observe une intense activité commerciale autour de cet aliment. Chaque matin, dès 5 h, un camion se gare dans la cour du marché du Mfoundi pour livrer les régimes de bananes provenant de l’arrière-pays. C’est à chaque fois la même scène. Hommes comme femmes, tous les vendeurs se lancent dans une course effrénée. Objectif final, avoir une part de ce précieux chargement. C’est le plus nanti et le plus astucieux qui emporte la plus grosse quantité. Marie-Laure Moukam, commerçante au marché du Mfoundi, fait partie de ces prétendants. « C’est très difficile de constituer sa marchandise. Il y a beaucoup de bousculade et a chaque chargement, j’investis près de 115 000 F, pour une centaine de régimes que je revends ensuite au détail », explique t-elle. Avec 3 000 F ou un peu plus, les acheteurs peuvent acquérir un régime de grande taille. Pour ceux de taille moyenne, il faut prévoir entre 1 500 F et 2 300 F. Quant aux régimes de petites tailles, les consommateurs peuvent débourser en moyenne 1 000 F. Il y a environ trois mois, ce fruit était peu disponible dans les marchés. Elle coûtait alors entre 2000 et 7 000 F selon la taille et l’origine du régime.

D’après des commerçants, la banane est cultivée dans bon nombre de régions du pays notamment, l’Ouest et le Centre (Evodoula et Obala). Seulement, les saisons conditionnent très souvent sa disponibilité. « Quand il pleut, les pistes des champs sont boueuses et glissantes. Toutes choses qui empêchent les camions et autres voitures d’effectuer aisément des chargements. C’est en saison sèche que les véhicules accèdent facilement aux champs d’où l’abondance qu’on observe en ce moment », explique Marie-Laure Moukam.

La banane douce se vend également au détail, surtout quand elle est mûre. On retrouve des mains de trois à douze doigts de bananes vendus à 100 et 500 F. La rentabilité du commerce de ce fruit a suscité l’avènement des vendeurs « saisonniers » dans ce secteur d’activité. Jean Owoundi a troqué la canne à sucre qui constituait sa marchandise de base, contre la banane. Depuis lors, il tire plutôt bien son épingle du jeu. « Les clients affectionnent la banane, il ne se passe pas une heure sans que j’ai de nombreuses commandes. Je réalise ainsi des ventes d’environ 22 000 F au bout de deux jours », explique le détaillant qui affiche un air réjoui face à l’affluence observée devant son étal de fortune au marché de Ngousso. Pour lui comme pour beaucoup d’autres, la saison sèche est la saison de tous les bénéfices.

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