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Dossier de la Rédaction

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Les pondeuses chères dans les marché

a rareté de cette variété de poulet à Yaoundé, entraîne la hausse des prix.

Ce n’était pas la grande affluence jeudi dernier au « marché des poulets » sis au quartier Mvog-Ada à Yaoundé. Pas étonnant. Les poulets, surtout ceux communément appelés pondeuses, manquent à l’appel. « Depuis le début du mois de janvier, les camions livrent à peine 4 000 pondeuses pour la ville de Yaoundé. Ce qui est insignifiant pour satisfaire la demande », explique Prospère Zé, vendeur de poulets au marché de Mvog-Ada. Les pondeuses proviennent en majeure partie de la région de l’Ouest. Cette variété de poulet dont le temps de cuisson est assez long, est très prisée pour sa chaire ferme et sa saveur renvoyant aux confins du pays. Bien que ne faisant pas l’unanimité chez les ménagères de Yaoundé, elle compte tout de même quelques inconditionnels, adeptes de la cuisine traditionnelle. Mélanie Nguéna, une ménagère de Yaoundé, en fait partie : « J’apprécie énormément la pondeuse. J’en consomme au moins deux fois par semaine. Elle est très délicieuse dans les légumes et les sauces, surtout celle aux arachides », argue-t-elle, tout en s’emparant de l’une des rares volailles en vente, pour en évaluer le poids.

Une rareté qui a rapidement un effet sur les prix. Pour avoir une poule pondeuse de grande taille, le client doit prévoir 3000 F. Celle de petite taille est vendue à 2 500 et 2 700 F, contre 2 000 F il y a un mois. Cette augmentation des prix engendre un grincement de dents général. « Jusqu’à novembre dernier, j’achetais les pondeuses à 2 300 F maximum. Je suis surprise et déçue de constater ce matin qu’elles sont vendues à près de 3 000 F. Qu’est-ce qu’on va manger qui ne nous coûte pas les yeux de la tête ? », se plaint Patricia Tanto, une autre cliente. Les commerçants quant à eux ne savent plus à quels saints se vouer. Il faut arpenter les allées du marché pour suivre, voire poursuivre les clients et espérer faire recette. « Il y a quelques semaines, j’achetais 10 caisses de 13 poules pondeuses chacune, que je revendais en l’espace de deux jours. Je réalisais alors des bénéfices de plus de 135 000 F », se rappelle Maturin Kamga, vendeur de poulets, qui affiche un air triste face à la mauvaise santé de ses affaires. « Actuellement, c’est très dur. Sur les 52 poulets que j’ai achetés ce matin, je n’en ai vendu que 13 », explique t-il.

Selon les éleveurs, la cherté du maïs et autres intrants serait à l’origine de cet état de choses. D’un autre côté, les commerçants pointent un doigt accusateur vers le mauvais vent qui souffle en ce mois d’après fête…

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