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Dossier de la Rédaction

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Un partenariat à consolider

Entre le Cameroun et la France existe une relation étroite et ancienne. Aujourd’hui moins qu’hier, rien ne semble pouvoir perturber la sérénité d’une l’histoire au long cours entre les deux nations. La visite de travail du chef de l’Etat, Paul Biya cette semaine en France avec, en point d’orgue, son entretien hier avec son homologue français François Hollande, s’inscrit comme un moment fort. A bien des égards, la poursuite et le renforcement d’un partenariat mutuellement bénéfique entre le Cameroun et la France pouvaient difficilement faire l’économie d’une telle occasion de réaffirmation. D’autant moins, au moment où l’ambitieux programme des Grandes Réalisations, lancé à l’entame du septennat en cours du président Paul Biya, et qui a vu démarrer en 2012 les chantiers de plusieurs projets structurants, devrait passer à la vitesse supérieure, au regard des nombreux indicateurs du budget programme de l’Etat dont l’exercice 2013 constitue l’an I.

La vision à long terme du gouvernement camerounais, déclinée dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), a comme objectif de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. Dans sa mise en œuvre déjà amorcée, une place de choix est réservée à l’apport des partenaires au développement de notre pays. Au regard des relations particulières qui unissent le Cameroun et la France, il était difficile de concevoir l’absence ou même un rôle moindre de cette dernière dans la mouvance actuelle de l’économie camerounaise. La France reste en effet le premier fournisseur du Cameroun devant la Guinée équatoriale (pétrole) et la Chine. Le Cameroun est, en Afrique centrale, le deuxième client de la France derrière le Gabon et son deuxième fournisseur derrière le Congo. Par sa présence économique diversifiée, la France est l’un des tout premiers investisseurs étrangers au Cameroun. Une centaine de filiales de grandes entreprises françaises et quelque 200 entreprises appartenant à des ressortissants français opèrent en effet au Cameroun dans divers secteurs d’activités.

Un autre aspect particulier de la coopération franco-camerounaise mérite d’être souligné. Il s’agit du Contrat de désendettement et de développement (C2D), ce mécanisme original mis en place au lendemain de l’atteinte par le Cameroun du point d’achèvement de l’Initiative Pays pauvres très endettés, et consistant à recycler les échéances de remboursement de la dette du Cameroun à l’égard de la France, refinancées par des dons. Le deux premiers C2D (2006-2011 et 2011-2016) ont bénéficié d’une enveloppe s’élevant à un peu plus de 566 milliards de FCFA, le second faisant la part belle, d’une part à l’agriculture et au développement rural, et d’autre part aux infrastructures et au développement urbain. L’Agence française de développement, très présente au Cameroun, finance de nombreux projets de développement, notamment au moyen de prêts souverains bonifiés (par l’apport du C2D).

Dans le vaste programme en cours de modernisation de son économie, le Cameroun, tout naturellement, mise sur l’apport de ses partenaires bilatéraux dont la France n’est pas des moindres. Parmi les nombreux atouts exceptionnels dont il jouit, le Cameroun peut se prévaloir d’un fort potentiel de croissance économique, le taux de 6,2 % prévu en 2013 traduisant un dynamisme enviable au moment où la plupart des économies européennes sont en quête d’un nouveau souffle. En tout état de cause, la consolidation recherchée de la coopération franco-camerounaise est rien moins que la promotion d’un partenariat bilatéral gagnant-gagnant.

 

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