Constat dressé par les bailleurs de fonds du projet au terme de leur récente mission sur le chantier.

Du 26 au 29 janvier dernier, une mission mixte composée d’experts de la Banque européenne d’investissement (BEI), de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque mondiale (BM), de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) et de l’Agence française de développement (AFD) s’est rendue sur le chantier de construction du barrage hydro-électrique de Lom-Pangar dans l’Est du pays. Ces bailleurs de fonds qui financent avec l’Etat du Cameroun la réalisation de ce projet y sont allés pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux sur le site. Mercredi dernier, au cours d’une rencontre à huis clos avec le directeur général d’Electricity Development Corporation (EDC), ils lui ont restitué le constat dressé lors de leur descente sur le terrain.

Avant eux, une équipe d’hommes de médias les a précédés sur le site. A l’occasion d’un voyage d’information organisé par EDC à la mi-janvier 2013, le responsable a, entre autres, présenté l’état d’avancement des travaux sur le chantier. « Nous travaillons pour respecter le premier objectif majeur qui est la mise en eau du barrage en juillet 2014 », a déclaré Théodore Nsangou, directeur général d’EDC. Concernant le deuxième objectif à savoir la mise en service de l’usine de pied en 2016, « nous avons mis sur pied toutes sortes de stratégies pour tenir ce calendrier. Il faut absolument que nous réussissions ce que nous appelons les travaux de dérivation au cours de cette saison sèche », confie Théodore Nsangou.

Le projet d’aménagement hydro-électrique de Lom-Pangar consiste en la construction d’un réservoir de 6 milliards de m3 de capacité de stockage, l’implantation d’une usine de pied d’une puissance de 30 mégawatts et une ligne de transport haute tension de 90 Kilovolts sur 105 Km. Il est également prévu des extensions de réseaux et des électrifications nouvelles qui rendront possible la desserte de près de 150 localités rurales et le raccordement de plus de 10 000 ménages dans la région de l’Est.

Concernant l’usine de pied, le représentant de la BAD dont les financements ainsi que ceux de la BDEAC sont destinés à ce segment du projet, a annoncé durant la séance de restitution que des avis à manifestation d’intérêt avaient déjà été lancés. « Pour l’instant, nous sommes en train d’arrêter la liste restreinte des bureaux qui vont recevoir les demandes de propositions. Les termes de référence sont prêts et nous allons les partager avec les autres bailleurs de fonds », a expliqué Jean-Baptiste Nguema-Ollo. Il a également ajouté que la BAD compte financer les indemnisations des personnes et biens qui seront affectés par la réalisation de cette composante du projet. L’avis d’appel d’offres pour la construction de l’usine de pied devrait bientôt être lancé.

« Des avancées positives »

Jean-Baptiste Nguema-Ollo, ingénieur principal d’Energie, BAD.

« Le niveau d’avancement des travaux est satisfaisant. La BAD va financer l’usine de pied, la ligne de transport et l’électrification d’à peu près 150 localités de la région de l’Est. Sur ce plan-là, il y a des avancées très positives. Il y a deux aspects qu’il faut voir. Au niveau du barrage, ce qui a été fait est satisfaisant pour la Banque mondiale qui suit ces aspects-là. Nous allons suivre le volet du projet concernant l’usine de pied intégrée dans le barrage dont les rapports environnementaux et sociaux sont déjà pris en compte dans les rapports de la Banque mondiale. Etant donné que le financement de la BAD va aussi couvrir la ligne partant de Bertoua jusqu’à Batouri et de Bertoua à Abong-Mbang, nous avons encore le plan de gestion environnemental et social que nous aurons à finaliser, car il faudra mettre en place tout le système d’indemnisation et de compensation des personnes et des biens qui seront affectés par le projet. »

«La qualité des travaux est bonne »          

Daniel Murphy, Senior Operating Officer, BM.

« Les choses avancent très bien. Au plan technique, ce que nous avons constaté pendant notre séjour, c’est que les travaux avancent et leur qualité est bonne. Parlant des aspects environnementaux et sociaux, qui sont des volets très importants de ce projet, il y a une amélioration continuelle et nous restons toujours très optimistes que ce projet se conforme aux normes internationales. Nous félicitons également les efforts fournis, ces derniers mois, pour trouver des solutions aux défis réels sur le terrain. Et là, c’est le maître d’ouvrage, EDC, qui mérite des félicitations particulières.»

« Les décaissements dans les prochains mois »

Milena Stevanovic, chargé d’opérations, Afrique centrale et orientale et région du Pacifique, BEI.

«La Banque européenne d’investissement est très satisfaite des avancées qui ont été réalisées, surtout sur le volet technique. Nous remercions EDC pour son engagement à résoudre tous les points soulevés depuis le début des travaux jusqu’à ce jour. Vu que c’est un chantier en phase d’évolution, il y a des points ouverts sur les aspects sociaux et environnementaux. Mais, tout le monde est au fait de ce qu’il y a un plan d’action qui est mis en place. Nous sommes convaincus qu’au cours de la prochaine mission de la BEI, nous serons encore plus satisfaits de ce qui a été fait par les différents acteurs, surtout EDC qui travaille sur le chantier. Il y a eu des retards certes, mais ils seront rattrapés. Au vu de la complexité du chantier, c’était prévisible. Nous sommes convaincus que les décaissements vont avoir lieu dans les prochains mois, comme discutés lors de cette réunion avec EDC. »

« Des progrès sur le plan social »

Béringar Maïna Ndomnabaye, représentant-résident au Cameroun, BDEAC.

«La BDEAC intervient dans ce projet sur les mêmes volets que la BAD à savoir l’usine de pied, la ligne de transport ainsi que l’électrification rurale. Globalement, sur le plan technique, nous pensons que le projet se déroule bien, avec le renforcement des équipes de l’entreprise. Nous pensons qu’il y a eu un retard certes, mais les choses pourront aller un peu plus rapidement. Sur le plan technique, nous sommes satisfaits de l’avancement du projet. Sur le plan social, des progrès sont également enregistrés et nous pensons que tous les partenaires qui interviennent dans ce projet sont d’accord d’aller dans le bon sens pour qu’il puisse évoluer normalement dans les mois à venir.»

« Des avancées positives »

Jean-Baptiste Nguema-Ollo, ingénieur principal d’Energie, BAD.

« Le niveau d’avancement des travaux est satisfaisant. La BAD va financer l’usine de pied, la ligne de transport et l’électrification d’à peu près 150 localités de la région de l’Est. Sur ce plan-là, il y a des avancées très positives. Il y a deux aspects qu’il faut voir. Au niveau du barrage, ce qui a été fait est satisfaisant pour la Banque mondiale qui suit ces aspects-là. Nous allons suivre le volet du projet concernant l’usine de pied intégrée dans le barrage dont les rapports environnementaux et sociaux sont déjà pris en compte dans les rapports de la Banque mondiale. Etant donné que le financement de la BAD va aussi couvrir la ligne partant de Bertoua jusqu’à Batouri et de Bertoua à Abong-Mbang, nous avons encore le plan de gestion environnemental et social que nous aurons à finaliser, car il faudra mettre en place tout le système d’indemnisation et de compensation des personnes et des biens qui seront affectés par le projet. »

«La qualité des travaux est bonne »          

Daniel Murphy, Senior Operating Officer, BM.

« Les choses avancent très bien. Au plan technique, ce que nous avons constaté pendant notre séjour, c’est que les travaux avancent et leur qualité est bonne. Parlant des aspects environnementaux et sociaux, qui sont des volets très importants de ce projet, il y a une amélioration continuelle et nous restons toujours très optimistes que ce projet se conforme aux normes internationales. Nous félicitons également les efforts fournis, ces derniers mois, pour trouver des solutions aux défis réels sur le terrain. Et là, c’est le maître d’ouvrage, EDC, qui mérite des félicitations particulières.»

« Les décaissements dans les prochains mois »

Milena Stevanovic, chargé d’opérations, Afrique centrale et orientale et région du Pacifique, BEI.

«La Banque européenne d’investissement est très satisfaite des avancées qui ont été réalisées, surtout sur le volet technique. Nous remercions EDC pour son engagement à résoudre tous les points soulevés depuis le début des travaux jusqu’à ce jour. Vu que c’est un chantier en phase d’évolution, il y a des points ouverts sur les aspects sociaux et environnementaux. Mais, tout le monde est au fait de ce qu’il y a un plan d’action qui est mis en place. Nous sommes convaincus qu’au cours de la prochaine mission de la BEI, nous serons encore plus satisfaits de ce qui a été fait par les différents acteurs, surtout EDC qui travaille sur le chantier. Il y a eu des retards certes, mais ils seront rattrapés. Au vu de la complexité du chantier, c’était prévisible. Nous sommes convaincus que les décaissements vont avoir lieu dans les prochains mois, comme discutés lors de cette réunion avec EDC. »

« Des progrès sur le plan social »

Béringar Maïna Ndomnabaye, représentant-résident au Cameroun, BDEAC.

«La BDEAC intervient dans ce projet sur les mêmes volets que la BAD à savoir l’usine de pied, la ligne de transport ainsi que l’électrification rurale. Globalement, sur le plan technique, nous pensons que le projet se déroule bien, avec le renforcement des équipes de l’entreprise. Nous pensons qu’il y a eu un retard certes, mais les choses pourront aller un peu plus rapidement. Sur le plan technique, nous sommes satisfaits de l’avancement du projet. Sur le plan social, des progrès sont également enregistrés et nous pensons que tous les partenaires qui interviennent dans ce projet sont d’accord d’aller dans le bon sens pour qu’il puisse évoluer normalement dans les mois à venir.»