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Dossier de la Rédaction

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Le terrain de foot du camp Sic Nlongkak rasé

L’aire de jeu qui a vu passer  de nombreux talents est en voie de disparition.

Une large tranchée traverse le stade de Camp Sic Nlongkak dans le sens de la longueur. Preuve du passage d’un engin de terrassement. A l’entrée du site, une pancarte indique l’objet des travaux en gestation. Il s’agit des travaux de construction de neuf salles de classe en matériaux provisoires de l’Ecole publique de Nlongkak par l’entreprise Cristal. Les restes des montants de buts gisent dans un coin. Sur les murs des édifices qui longent ce qui reste du terrain, des portraits géants de certains Lions Indomptables dont celui de Nicolas Nkoulou. Au milieu des travaux, deux petites pancartes sur lesquelles ont peut lire d’un côté : « terrain privé titre foncier n° 4515 collectivité Mvog-Ndje ». De l’autre côté, « terrain privé titre foncier n°955 collectivité Mvog-Bahaba ». Le terrain est l’objet d’un conflit. Deux familles se disputent la paternité du site. « Nous ne comprenons pas qu’on nous apprenne que le terrain a été vendu à la SIC du jour au lendemain. En tant que chef de famille de la collectivité Mvog-Bahama, je ne suis pas au courant », s’emporte Jules Bouli. A côté de lui, Pierre Mbede Ebila, membre de la collectivité Mvog-Ndje  ne décolère pas. « Nous avons immédiatement saisi un huissier pour l’arrêt des travaux de construction des neuf salles de classe. »

Pour ce dernier, ce terrain aurait dû faire l’objet d’un partage entre les deux collectivités il y a plusieurs années. Mais seulement, le terrain étant devenu une aire de jeu très prisée par les jeunes du quartier et même d’ailleurs, il était toujours difficile d’accorder les violons. Les deux familles s’opposent au projet de construction des neuf salles de classe sur leur terrain. Selon des informations puisées sur place, un membre de la collectivité Mvog-Bahaba aurait vendu le terrain à auteur de 300 millionsF sans rien reverser aux ayants droits. « Qu’allons nous-faire maintenant, où irons nous jouer désormais ? » s’interrogent deux jeunes gens venus jouer et visiblement surpris de constater que le terrain est pratiquement détruit. Le chef  de quartier, Joseph Christian Ngoumou, chef de 3e degré de Djoungolo IV Messi, fait remarquer que des mesures appropriées n’ont pas été prises pour départager les deux familles propriétaires du terrain. « Un jour, j’ai reçu la visite du chef de l’entreprise chargée de construite les neuf salles de classe qui m’a signifié que le dossier était très avancé pour faire aujourd’hui machine arrière », explique cette autorité traditionnelle. Dommage pour la « Bundesliga », le championnat de vacances qui faisait courir des foules chaque année sur le site.


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