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Dossier de la Rédaction

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Un cavalier noyé à Maroua

Si le cheval a réussi à s’échapper par la nage, le cavalier par contre est mort.

Le drame a eu lieu le samedi 2 février 2013 sur le lit du Mayo Kaliao à Maroua, précisément en contrebas de la résidence du gouverneur de l’Extrême-Nord. Selon les témoignages recueillis sur les lieux, il était environ 13 h 30 ce jour-là quand le nommé Moubarak, 20 ans, enfourche son cheval pour aller le laver au lieu habituel : une sorte de mare naturelle tout près d’un hôtel de la place. On parle même d’un peu plus de 4 m de profondeur. Comme s’il voulait jauger cette profondeur, il commande au cheval de pénétrer dans l’eau. La bête s’exécute machinalement. L’endroit est très argileux. C’est ainsi que la bête s’embourbe et s’écroule avec son maître qui a les deux pieds enfoncés dans les fourches et les mains tétanisées sur les rênes. Dans ce sauve-qui-peut, le cheval réussit à remonter à la surface et échappe à la mort. Tel n’est pas le cas de son maître. Retrouver le corps ne sera d’ailleurs pas une tâche aisée malgré le dynamisme manifesté par les populations riveraines.

Informé de cette situation, Augustine Awa Fonka, le gouverneur de l’Extrême-Nord saisit instantanément le corps des sapeurs-pompiers. C’est ainsi qu’Abel Ndinga, lieutenant des sapeurs-pompiers en service dans cette unité de Maroua descend sur les lieux avec huit de ses éléments, doté de l’équipement nécessaire pour repêcher le corps. Ces soldats de l’eau sont appuyés dans leur tâche par des jeunes du quartier Baoliwol et même d’autres venus d’autres quartiers de la ville. Après un peu plus de quatre heures d’horloge, le corps de Moubarak est retrouvé. Inerte. A travers son nez et sa bouche sort de l’eau. Certains estiment même qu’il n’est pas encore mort et qu’il s’agirait d’un phénomène mystique étant donné que cet endroit alimente des histoires à dormir debout. C’est dans ce climat d’incertitude que les sapeurs-pompiers amènent le corps à l’hôpital régional de Maroua sis juste à côté. Le constat de mort y est établi. Le corps est donc amené au lieu dit « complexe » de Domayo chez le nommé Yaya, le père du défunt et l’inhumation a eu lieu avant la tombée de la nuit. Selon les témoignages des riverains, chaque année, des noyades sont enregistrées dans cette mare.



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