Une réunion de crise prévue aujourd’hui entre les délégués syndicaux et le top management.

La tension couve au Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic). Mardi 5 février, le président du Conseil d’administration, Louis Claude Nyassa, a amené la direction générale à rapporter une décision licenciant trois employés et infligeant huit jours de mise à pied à une dizaine d’autres.

Ladite décision a occasionné un soulèvement de certains agents du Cnic ce jour-là, vers 17h. Des éléments de la gendarmerie du port et de la police sont intervenus pour sécuriser les lieux. « En fait, une vingtaine d’agents avaient manifesté le 17 décembre 2012 pendant la tenue du conseil d’administration avec des affiches et des banderoles pour dénoncer le non-paiement de leur police d’assurance », raconte un délégué du personnel rencontré hier. Quelques jours plus tard, des demandes d’explications leur ont été servies. L’acte pris par le directeur général mardi dernier est donc tombé, congédiant quelques-uns des manifestants. Ce que leurs camarades n’ont pas apprécié.

Il a fallu l’intervention du Pca pour que le calme revienne. CT a d’ailleurs pu noter la présence du Pca hier matin à la direction générale. Pendant que la cellule de communication estime que le soulèvement de la veille n’est « qu’un événement isolé », d’autres sources affirment qu’une réunion de crise est prévue ce jeudi 7 février entre les délégués syndicaux du Cnic et le top management afin d’assainir le climat social.