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Dossier de la Rédaction

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Une cinquantaine de bouteilles de gaz domestique saisies

Leur contenu était réduit de moitié avant la vente aux consommateurs à Yaoundé.

Tout est parti d’une alerte téléphonique d’un consommateur à la Brigade de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce. Le consommateur en question se plaint du fait que la bouteille de gaz achetée chez Olivier Ngodia au quartier Melen à Yaoundé est trop légère. A la suite de cette dénonciation, les éléments de ladite brigade effectuent une descente à Melen dans le point de vente. Les agents découvrent effectivement que plus de 50 bouteilles de gaz de diverses marques, vendues par Olivier Ngodia, ne répondent pas aux normes en vigueur. D’après Charles Abessolo Monefong, chef de la Brigade de contrôle et de répression des fraudes, le gaz contenu dans les bouteilles est réduit de moitié. « Il s’agit d’une opération classique. C’est le siphonage du gaz qui consiste à tirer du liquide à l’aide d’un tuyau des bouteilles pleines pour les reverser dans des bouteilles vides, afin de les vendre à des poids inférieurs au prix de la bouteille pleine. Nous avons découvert qu’il y a des bouteilles qui pèsent cinq kg en moins pour des bouteilles de 12,5 kg censées être pleines », a déclaré le chef de brigade.

Comme sanction, le magasin a été scellé et 15 bouteilles chargées à moitié ont été saisies et transférées au ministère du Commerce. D’après les propos d’un voisin ayant requis l’anonymat, le commerçant véreux ne serait pas à son premier forfait. « C’est un commrçant malhonnête. Ça fait des années qu’il excelle dans sa sale besogne. Pour le savoir, j’ai constaté qu’il refusait de vendre le gaz directement après une livraison. Il demandait toujours aux clients de revenir ultérieurement », avoue le voisin. Une autre consommatrice confie avoir constaté que le gaz qu’elle achetait auprès de ce vendeur ne mettait jamais long. « J’avais constaté que lorsque j’achetais le gaz ailleurs, le produit durait plus d’un mois. Pourtant, chez Olivier Ngodia, il ne durait que deux semaines, et jusqu’ici, je ne comprenais pas pourquoi », explique la jeune dame. Le chef de la brigade promet à cet effet une sanction exemplaire à l’encontre du fraudeur. Charles Abessolo Monefong invite par ailleurs les consommateurs à plus de vigilance, de rigueur et de contacter la brigade en cas de constat de fraude de ce type. Au moment où nous quittions les lieux, le vendeur était attendu par les agents de la brigade afin de ramener les bouteilles de gaz restantes au ministère du Commerce.

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