Les transporteurs de sable ont regagné mardi l’espace attribué par les autorités à Bonabéri.

Les camionneurs installés au camp de sable de Bonabéri ont libéré l’ancien site situé non loin de la gare routière. Le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, est descendu sur les lieux hier matin, accompagné du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud), Fritz Ntonè Ntonè, et des forces de l’ordre.

Cette descente des autorités se situe dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain et l’amélioration de la circulation du côté de Bonabéri. Sur le terrain, le préfet a de nouveau expliqué aux transporteurs l’importance de libérer les emprises publiques : il est question de donner une image plus reluisante de la ville. Sur place, instructions ont été données pour l’aménagement du nouveau site par la Cud et la construction d’une barrière par les transporteurs. En outre, des dos-d’âne seront disposés pour ralentir la vitesse des véhicules et assurer la sortie des camions.

Le deuxième arrêt a été la gare routière de Bonabéri, autre casse-tête. Certains transporteurs ont choisi de garer leurs véhicules à l’extérieur et effectuer leurs chargements. Sur le champ, la police municipale et les forces de l’ordre ont pris possession des lieux. Des rotations seront effectuées pour éviter de nouveaux stationnements. Pour le chef de terre, la gare routière clandestine est le nœud de l’embouteillage.

Pour Joseph Fomo Sa’a, transporteur, « la mesure du préfet est salutaire. Il est vrai que sur le premier site, nous étions proches des populations. Mais même ici, les acheteurs viendront toujours ». D’ailleurs, en cas de récidive, tous les contrevenants seront sanctionnés d’une amende de 100 000F. Très bientôt, des postes de police seront construits pour maintenir l’ordre. En janvier, lors de la prise de contact de Naseri Paul Bea, un accent avait été mis sur le désordre dans la ville de Douala.