Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Jeunesse, le rêve est possible

Malgré les difficultés du quotidien, le chef de l’Etat invite ses jeunes compatriotes à garder espoir.

On n’a pas fini de commenter le dernier message du chef de l’Etat à la Jeunesse. Dimanche dernier en effet, le président de la République s’est adressé à la jeunesse camerounaise, ses jeunes compatriotes, dans un langage approprié. Chaque tranche de cette population s’est sentie concernée. Les jeunes qui, sous l’encadrement des parents, prennent chaque jour, le chemin de l’école, du lycée, des campus universitaires ont été les premiers à bénéficier des attentions du chef de l’Etat. Le président Paul Biya leur a demandé d’avoir constamment à l’esprit que le budget de l’Etat du Cameroun leur permet d’accéder au savoir. En retour, ces jeunes ont l’obligation de réussir même si à la fin de leur formation, l’accès à un premier emploi n’est pas toujours garanti.

Le chef de l’Etat a aussi eu un mot pour les jeunes du secteur informel. La plupart, disons le, sont souvent pointés du doigt. Ils ont pour lot quotidien le vagabondage. Les plus impatients sont happés par la délinquance et ça ne se termine pas toujours bien. Il y a aussi ces jeunes qui, depuis des années déjà, avec leurs motos, ont remplacé les « opep », les taxis-brousse de l’arrière pays. Mais les attitudes de ces conducteurs sur la voie publique ne vont pas toujours sans reproche. Le chef de l’Etat a mis le doigt dans la plaie. On sait que depuis 2008 en effet un décret du Premier ministre organise cette profession. Mais jusque-là, le quotidien montre un secteur miné par l’indiscipline et la délinquance. Le secteur va mal. Le chef de l’Etat, en bon père de famille, renvoie les différents protagonistes dos-à-dos. Il faut organiser la profession.

En dehors des préfets, des délégués du gouvernement et des maires jusqu’ici aux prises avec les promoteurs des motos-taxis, Paul Biya demande au ministre de la Jeunesse et de l’Education civique et au ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, d’organiser cette profession. Il y va de l’avenir de nombreux jeunes, il y va de la sécurité de nombreux Camerounais qui n’ont que la moto comme mode de déplacement. En attendant la matérialisation de cette instruction dans les tout prochains jours, CT, à travers des analyses, vous propose une grille de lecture du clin d’œil du président de la République à la jeunesse. Pour ce qui est de la montée en puissance du civisme, le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique dans cet entretien dit ce qui sera fait pour que les jeunes deviennent de bons citoyens. Pour ce faire, le Minjec dit pourvoir compter sur le déploiement de l’Agence du Service civique national de participation au développement, pour redonner espoir à une jeunesse qui, chaque jour, a de la peine à rêver.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière