L’ancienne basketteuse brigue la présidence de la fédération. Samedi prochain, elle affronte le président sortant.

Crescence Nga Eteme est en campagne électorale. Hier, elle était annoncée dans la région du Sud. L’ancienne joueuse de l’équipe nationale de basket-ball (1976-1987), qui a également pratiqué le handball et le football, cherche à rallier les électeurs à sa cause. Dans deux jours, elle défiera Samuel Tendong Nduku, président sortant de la Fécabasket, candidat à sa propre succession. L’ancienne capitaine des équipes nationales féminines de handball et de basket-ball, estime que le moment est venu de donner au sport ce qu’il lui a procuré. Cette cadre de la CNPS qui occupe les fonctions de chef de centre de la CNPS de Mvog-Mbi, devra cependant franchir beaucoup d’obstacles. Elle se préparait à aller aux élections le 23 février, première date arrêtée pour le scrutin par le bureau directeur sortant. Grande a été sa surprise d’apprendre que le corps électoral est plutôt convoqué 16 février. La promotrice d’Ecole Le Flamboyant, un club cadet de basket-ball, parle de manœuvres électorales orchestrées par un « groupe de personnes qui ont pris le basket-ball en otage ».

En face, Samuel Nduku, directement mis en cause, explique qu’il y a un agenda à respecter. « Ces élections devaient se tenir en décembre dernier. Les gens ont suffisamment eu le temps de se préparer. Nous avons deux compétitions internationales (NDLR : la Can féminine et la Can masculine) cette année. Il faut qu’on tienne les élections afin que les championnats reprennent», explique l’ancien basketteur. Ce cadre en service à Camair-Co est accusé d’avoir « verrouillé la machine » pour se faire réélire. Nduku se défend en évoquant le respect des textes. Le collège électoral de la Fécabasket est composé d’une soixantaine de personnes. Il se murmure qu’un troisième candidat pourrait entrer en scène. Le décor des élections est planté à la Fécabasket.