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Dossier de la Rédaction

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Désordre urbain : stop… et fin ?

Les autorités de la ville de Douala ont évalué avancées et perspectives dans la lutte contre ce fléau.

« A Douala les gens donnent beaucoup de fêtes, sans toujours prévoir un endroit où les invités pourront se mettre à l’aise. Du coup, vous trouvez parfois une femme entre deux voitures… » Le préfet du Wouri est-il tombé sur pareil spectacle depuis sa nomination ? Si Naseri Paul Bea ne l’a pas dit explicitement, il a au moins indiqué qu’il connaît les multiples facettes du fléau qu’est le désordre à Douala. Le désordre urbain plus précisément, qui était au cœur de la réunion organisée hier dans les services de la Région, et à laquelle ont notamment pris part maires et délégué du gouvernement. Formellement, c’est la Plateforme chargée de lutter contre le désordre urbain et pour la protection civile à Douala qui se retrouvait ainsi. Pour dresser le bilan de 2012, première année de son existence, et envisager la suite.

Selon Fritz Ntonè Ntonè, vice-président de la Plateforme, des avancées ont été enregistrées dans la lutte contre les « clandos », dans le renforcement des effectifs (164 agents recrutés à la Cud par exemple) et dans la sensibilisation des populations aux questions d’hygiène et de salubrité. En outre, la construction de nouveaux espaces marchands a été lancée, le nouveau plan de circulation au centre ville est respecté « à 90% », etc.

Mais des problèmes demeurent : ces marchés qui abritent toujours des trafics en tous genre ; les moyens financiers et logistiques pas toujours à la hauteur. A cela, il faut ajouter des situations particulières : dans certains cas, l’occupation de la chaussée, apparemment expression de désordre, génère des recettes pour les mairies… Comment sortir de cette quadrature du cercle ? La Plateforme doit y réfléchir. Autre résultat mitigé, l’identification/enregistrement des motos-taxis (7000 seulement sur « un peu plus de 40 000 », avance le délégué du gouvernement)… Mais à ce sujet précis, il est possible d’espérer du mieux sous peu. Pendant la réunion d’hier, une délégation de moto-taximen est venue remettre un courrier au préfet du Wouri. Pour marquer leur reconnaissance et leur déférence au président de la République, qui a évoqué leur activité dans son dernier message à la Jeunesse.

Devant le préfet, les moto-taximen se sont engagés à désormais se conformer à la réglementation – et donc, à ne plus contribuer au désordre urbain –, demandant que ceux des leurs qui y dérogeront soient ramenés à l’ordre. Ce sera peut-être un des acquis de 2013, année au cours de laquelle un plan d’Organisation des secours devrait aussi être élaboré – dans le cadre de la protection civile.



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