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Dossier de la Rédaction

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L’Université de Douala explore l’e Cinquantenaire de la Réunification

L’événement qui s’achève aujourd’hui, réunit une soixantaine de chercheurs depuis mercredi.

« Hier m’a enfanté, voici qu’aujourd’hui, je crée le demain ». C’est sous la lanterne de cette sagesse égyptienne que la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Douala (UD) organise depuis hier un colloque sur les Cinquantenaires de la Réunification. « Réunification du Cameroun : bilan, défis, perspectives », tel est le thème de cette réflexion de grande ampleur dans une « ville dont les habitants portent l’image de personnes essentiellement intéressées par le lucre et Mammon », à en croire le gouverneur Joseph Beti Assomo.

Le gouverneur de la région du Littoral, représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et président de la commission scientifique des Cinquantenaires, a dit toutes les attentes que le gouvernement fonde sur les résultats de ce colloque. La Réunification est en effet « l’exception camerounaise dans le concert des nations africaines et c’est elle qui donne à notre pays sa particularité », comme l’a reconnu Dieudonné Oyono, recteur de l’UD. La soixantaine de chercheurs et enseignants dont les articles ont été sélectionnés et retenus vont ainsi analyser le chemin parcouru en plus de 50 ans, examiner les défis à venir et poser les jalons qui vont guider le vivre ensemble camerounais.

Après l’ouverture du colloque dans la matinée hier, les premières discussions en atelier ont commencé dans l’après-midi. Les échanges se déroulent dans les salles F du campus I à l’Essec et ont la particularité de mettre face à face plusieurs générations d’intervenants sur divers champs d’études. On découvre avec beaucoup de plaisir des jeunes historiens comme Alvine Henriette Assembe Ndi qui a travaillé sur les alliances politiques et la Réunification entre 1951 et 1966 et Tiemeni Sigankwe auteur d’un article sur le Lycée de Foumban, la ville de la conférence constitutionnelle de 1961.

A côté, il y a aussi la psychologue Jacqueline Nkoyock qui a exploré la Réunification et la coopération internationale au Cameroun 50 ans après, tout comme le spécialiste des études africaines Théophile Nug Bissohong, qui a traité des hymnes nationaux du Cameroun. Les discussions parfois vives de ces chercheurs se poursuivent aujourd’hui pour le bonheur des étudiants qui apprennent davantage sur ce grand moment de l’histoire du Cameroun.



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