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Dossier de la Rédaction

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Plus de 400 cacaoculteurs formés à la certification

A l’issue de plus d’un an d’apprentissage, ils ont produit 700 tonnes de cacao de bonne qualité.

André Kana, Richard Essono et Marcellin Ottomo font parti 406 premiers producteurs formés sur les principes de certification du code Utz. Un processus par lequel les cacaoculteurs s’arriment aux exigences du marché international en matière de qualité. Pour cette première phase, le projet AMS (Agro-produce Management Services Limited) a travaillé sur un échantillon de 17 villages dans le département de la Lékié, région du Centre. De septembre 2011 à décembre 2012, les cacaoculteurs, à travers ce projet, ont suivi cette formation dans leurs plantations respectives dispensée par les experts camerounais en certification du cacao. Ainsi, ils ont obtenu un rendement de 700 tonnes de cacao sur 2020 hectares grâce à l’application des méthodes apprises et appliquées sur leurs parcelles. Le processus de certification dure quatre ans avec un contrôle tous les ans à la même période pour se rassurer du respect continu des normes par les producteurs.

Les modules de formation ont d’abord mis un accent sur la gestion de l’environnement à travers l’analyse de l’écosystème du cacaoyer. Ensuite, sur les pratiques pré-récolte qui leur ont permis d’acquérir des notions sur la taille, la gestion de l’ombrage non cacaoyer et la récolte sanitaire. Des facteurs qui favorisent une bonne aération des plants afin d’éviter que l’humidité n’altère la santé des cabosses. Enfin, la pratique post-récolte au cours de laquelle les formateurs ont mis un accent sur les bonnes méthodes de récolte. Il s’agit entre autres de la récolte des cabosses, de l’écabossage, de la fermentation, du séchage, de l’emballage et du stockage. Sans oublier l’utilisation rationnelle des pesticides chimiques, la lutte contre les maladies et les ravageurs dans le but d’avoir un cacao de qualité avec de hauts rendements. L’aspect social a été évoqué, notamment les droits et devoirs des ouvriers, le travail abusif des enfants dans les plantations.

Selon Etake Divine Ngaaje, expert de la certification, c’est un processus incontournable pour le Cameroun. « Nous avons besoin de rattraper le train de la certification pour être plus compétitif sur le marché international.» Plusieurs multinationales spécialisées dans la transformation des fèves en aliments et dérivés à travers le monde ont décidé de n’acheter que du cacao qui réponde aux normes standards à partir de 2016. Les premiers producteurs certifiés vont recevoir leurs attestations de fin de formation dans les prochains mois.

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