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Dossier de la Rédaction

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La voie du salut

Le déficit de l’offre d’énergie qui prévaut depuis plusieurs années sur le Réseau Interconnecté Sud (RIS) représente incontestablement un facteur handicapant pour l’économie nationale. Les ménages, les administrations publiques, mais davantage encore les entreprises, petites et grandes, impliquées toutes dans la création des richesses, éprouvent avec une égale désolation les méfaits des fameux délestages tant redoutés de tous. Ces désagréments sont d’autant plus préjudiciables qu’ils obèrent et paralysent l’activité économique, compromettant ainsi les chances de relance de la croissance, une carte maîtresse sur la voie de l’émergence.

Il est pour le moins rassurant que le gouvernement ne se soit point contenté de prendre la mesure du déséquilibre entre l’offre d’énergie et la demande – un gap de près de 125 mégawatts. En effet, pour faire face efficacement à une situation préoccupante dont les effets pervers se soldent souvent par des tragédies humaines insoutenables, les pouvoirs publics ont engagé des mesures palliatives conséquentes. C’est ainsi qu’on a appris la remise à flot récente du Programme thermique d’urgence (PTU) à travers ses centrales de Yaoundé (Ahala), Bamenda, Ebolowa et Mbalmayo. Ce qui représente une offre supplémentaire de quelque 100 mégawatts. Une bouffée d’oxygène très appréciable, en attendant dans quelques semaines l’apport décisif de la centrale à gaz de Kribi : pas moins de 216 mégawatts qui devraient permettre de donner un coup d’arrêt au calvaire des populations.

Mais il y a plus : le gouvernement a demandé il y a peu à la KPDC (Kribi Power Development Corporation) d’envisager une extension de la capacité de la centrale à gaz de Kribi. Aucune initiative visant à garantir au Cameroun une autosuffisance énergétique ne pouvant être de trop. Jusqu’à l’achèvement d’importantes infrastructures en cours de réalisation à travers le territoire national, dont le barrage-réservoir de Lom-Pangar, les barrages hydro-électriques de Memve’ele et de Mekin. D’ici là, les citoyens-usagers doivent pouvoir maintenir un niveau de vie acceptable, avec le moins de désagréments possibles. Dans cette optique, il est attendu que les responsables à tous les niveaux s’impliquent sans réserve afin de consolider les acquis. En se donnant les moyens nécessaires pour mettre le PTU définitivement à l’abri des dysfonctionnements et autres errements récents. L’opinion n’a-t-elle pas été ahurie d’apprendre il y a quelque temps que l’arrêt des centrales thermiques de PTU était causé par une pénurie de fuel ? Au regard des enjeux – le bien-être des citoyens – pareille rupture dans l’approvisionnement des centrales est inexplicable, voire inacceptable.

Alors que l’étiage n’a pas encore atteint son paroxysme, il est vivement souhaitable que les pouvoirs publics renforcent leur stratégie de lutte contre le déficit d’énergie électrique. Le quotidien des populations en dépend. La bonne tenue de l’économie nationale aussi. C’est, en d’autres termes, la voie du salut pour tout un pays.

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