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Dossier de la Rédaction

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Les enfants de la rue pleurent leur « mère »

Sœur Marie Roumy, fondatrice de la chaîne des foyers Saint-Nicodème est décédée jeudi dernier.

« Mbombo », comme l’appelaient affectueusement les enfants de la rue dont elle s’occupait, n’est plus. A 88 ans, la sœur Marie Roumy a rendu l’âme jeudi dernier à Douala. « Elle était malade depuis deux à trois semaines et internée à la clinique Muna. C’est une grande perte. Pour nous, elle était comme un miroir. Elle devrait être enterrée au Cameroun. Les enfants sont très tristes et inquiets. Ils se demandent si tout sera comme avant avec son absence désormais. Mais nous sommes là pour les rassurer. Les enfants étaient au centre de ses préoccupations et elle nous apprenait à être patients avec eux. On peut dire que c’était notre Mère Thérèsa à nous», confie Félix Ngantcha, directeur du foyer Saint-Nicodème de Nylon.

Arrivée au Cameroun il y a plus de 50 ans et devenue citoyenne camerounaise en 1984, selon certains de ses proches, la religieuse s’est beaucoup investie dans le social. En 1996, elle s’attaque au problème des enfants de la rue, ces jeunes qui vivotent de petits boulots, mendient et dorment dans les rues de la capitale économique. Cette année là, elle fonde la chaîne des Foyers Saint-Nicodème, association à but non lucratif qui accueille, soutient, scolarise et forme ces enfants à divers petits métiers, en vue de leur réinsertion sociale et familiale.

D’après des statistiques de l’association, plus de 6.000 enfants ont été accueillis depuis la création de la chaîne, dans un des foyers de l’association (Bepanda, Nylon, New Bell, Nyalla, PK 24).



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