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Dossier de la Rédaction

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Ruée sur les inscriptions biométriques

Alors que la fin des inscriptions approche, les demandes explosent à Yaoundé.

Sa base est quasi vide, seuls deux kits d’enregistrement sont sollicités par huit électeurs potentiels, mais elle peut se vanter d’être en avance sur sa voisine de Yaoundé I. L’antenne communale de Elections Cameroon (Elecam) à Yaoundé VI, avec ses 45.000 inscrits à ce jour, inscrit quotidiennement une moyenne de 750 électeurs, confie Aboubakar Garba, le chef de cette antenne. Les comptes de ce mois de février qui court vers sa fin sont révélateurs : on y reçoit au quotidien le double de demandeurs d’inscription, en comparaison avec l’affluence enregistrée deux mois plus tôt.

A Yaoundé I, c’est quasiment le triple d’inscrits que l’on accueille dans les postes d’inscription fixes et mobiles de l’arrondissement. « Nous en sommes à 600 par jour. Il y a deux mois, on comptait 200 inscrits sur la même période. On a vraiment l’impression que beaucoup attendaient la dernière heure pour venir à nous », commente Yves Zanga, le chef de l’antenne communale d’Elecam qui a son siège dans un coin plutôt chic de Mballa II.

Ici pourtant, c’est le commun des citadins de la capitale qui vient s’inscrire. Comme ces deux ménagères de Santa Barbara, le panier du marché à la main. Ou ces jeunes gens, qui « se débrouillent » dans le quartier. Ou encore ces deux jeunes mamans qui se remettent chacune tour à tour leurs nouveau-nés afin de se tenir correctement devant la caméra d’enregistrement et la planche électronique où l’on dépose ses empreintes. Fabien Ouamba, en revanche, fait partie de l’élite locale. Pasteur à la paroisse protestante évangélique de Rue Manguiers, il est venu suggérer une descente spéciale pour inscrire les quelque 2000 chrétiens de son église, sans parler des riverains de ce quartier populaire. Après lui, d’autres demandeurs arrivent. « C’est récurrent », explique Yves Zanga.

D’après le chef d’antenne d’Elecam à Yaoundé VI, le rush de la fin est dû au nouvel environnement des inscriptions. Plus visibles dans les carrefours, les kits d’Elecam sont autant rapidement identifiables. Les agents sont comme astreints à se vêtir aux couleurs de l’organe électoral. Et même quand surviennent quelques problèmes logistiques comme ce groupe électrogène indûment alimenté par un carburant inadapté, les solutions fusent vite. Pour ce cas, ce sera soit une rallonge électrique, soit une opération de purge de la machine afin de la faire marcher de nouveau correctement.


 

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