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Dossier de la Rédaction

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Le parking de l'immeuble ministériel n°2 existe toujours

Malgré l’absence de gardiens et l’éclairage approximatif, plusieurs usagers continuent de l’utiliser.


Cinq niveaux et une carrure assez imposante. Pourtant, peu de gens savent qu’il s’agit d’un bijou architectural. Construit en 1995, ce parking moderne situé à l’arrière de l’immeuble ministériel n°2 à Yaoundé est le seul modèle de ce genre sur tout le territoire national. C’est du moins ce qu’a confié Grégoire Manang, chef de brigade spécialisée d’entretien au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf). Chaque niveau de ce bâtiment comporte 80 places, et peuvent donc accueillir au total près de 400 véhicules. L’attention se pose sur ce bâtiment après un communiqué du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, interdisant aux habitués de l’Immeuble ministériel n°2 de stationner leurs voitures le long du Boulevard du 20 mai. Le communiqué de Gilbert Tsimi Evouna rappelle : « Les usagers sont donc invités à garer leurs véhicules à l’intérieur des parkings du bâtiment annexe de l’immeuble ministériel n°2. »

Quelques automobilistes rencontrés hier sur place révèlent que le manque d’éclairage et l’absence de vigiles les poussent à ne pas se rendre dans le fameux parking. Un employé du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature pense que, « ni ma sécurité, ni celle de ma voiture n’y sont garanties. » L’intérieur de ce bâtiment, il est vrai, peu salubre et obscur par endroits, n’encourage pas tout le monde. Au rez-de-chaussée, des cantines où viennent se restaurer les travailleurs ont remplacé plusieurs places de parking. Plus haut, au quatrième étage, de vieux véhicules occupent certains espaces. Quelques ampoules et la lumière du soleil qui s’incruste par les ouvertures éclairent tout de même les lieux. Le cinquième niveau, à l’air libre, est presque à l’abandon, envahi par les mauvaises herbes. Malgré tout, de nombreux usagers font toujours confiance au parking moderne.

Une fidélité de longue date pour certains. C’est ce qu’a par exemple affirmé un employé du ministère de l’Enseignement supérieur. « Je travaille ici depuis 2000, et je n’ai jamais garé ma voiture ailleurs. Dehors, les voitures courent plus le danger d’être cambriolées », explique ce monsieur. Des travaux de nettoyage prévus pour améliorer le confort de cet immeuble devraient attirer plus d’automobilistes d’ici peu. Le parking moderne fait débat parmi les usagers, mais une chose est sûre, « à compter du 1er mars 2013, les sabots seront placés sur les véhicules stationnés anarchiquement aux abords du Boulevard du 20 mai 1972, suivi de leur mise en fourrière », conclut le communiqué du délégué du gouvernement.

existe toujours

Malgré l’absence de gardiens et l’éclairage approximatif, plusieurs usagers continuent de l’utiliser.


Cinq niveaux et une carrure assez imposante. Pourtant, peu de gens savent qu’il s’agit d’un bijou architectural. Construit en 1995, ce parking moderne situé à l’arrière de l’immeuble ministériel n°2 à Yaoundé est le seul modèle de ce genre sur tout le territoire national. C’est du moins ce qu’a confié Grégoire Manang, chef de brigade spécialisée d’entretien au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf). Chaque niveau de ce bâtiment comporte 80 places, et peuvent donc accueillir au total près de 400 véhicules. L’attention se pose sur ce bâtiment après un communiqué du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, interdisant aux habitués de l’Immeuble ministériel n°2 de stationner leurs voitures le long du Boulevard du 20 mai. Le communiqué de Gilbert Tsimi Evouna rappelle : « Les usagers sont donc invités à garer leurs véhicules à l’intérieur des parkings du bâtiment annexe de l’immeuble ministériel n°2. »

Quelques automobilistes rencontrés hier sur place révèlent que le manque d’éclairage et l’absence de vigiles les poussent à ne pas se rendre dans le fameux parking. Un employé du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature pense que, « ni ma sécurité, ni celle de ma voiture n’y sont garanties. » L’intérieur de ce bâtiment, il est vrai, peu salubre et obscur par endroits, n’encourage pas tout le monde. Au rez-de-chaussée, des cantines où viennent se restaurer les travailleurs ont remplacé plusieurs places de parking. Plus haut, au quatrième étage, de vieux véhicules occupent certains espaces. Quelques ampoules et la lumière du soleil qui s’incruste par les ouvertures éclairent tout de même les lieux. Le cinquième niveau, à l’air libre, est presque à l’abandon, envahi par les mauvaises herbes. Malgré tout, de nombreux usagers font toujours confiance au parking moderne.

Une fidélité de longue date pour certains. C’est ce qu’a par exemple affirmé un employé du ministère de l’Enseignement supérieur. « Je travaille ici depuis 2000, et je n’ai jamais garé ma voiture ailleurs. Dehors, les voitures courent plus le danger d’être cambriolées », explique ce monsieur. Des travaux de nettoyage prévus pour améliorer le confort de cet immeuble devraient attirer plus d’automobilistes d’ici peu. Le parking moderne fait débat parmi les usagers, mais une chose est sûre, « à compter du 1er mars 2013, les sabots seront placés sur les véhicules stationnés anarchiquement aux abords du Boulevard du 20 mai 1972, suivi de leur mise en fourrière », conclut le communiqué du délégué du gouvernement.

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