Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Come-back des têtes-brûlées dans la polémique

Un concert annoncé ce vendredi 22 février à l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé alors que des membres du groupe se désolidarisent.

Sur Internet, la nouvelle fait le tour des réseaux sociaux. Sur Twitter, Facebook entre autres, les rendez-vous sont pris pour le concert des « Têtes brûlées » ce vendredi à l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé. L’information circule également grâce aux médias. Mais tout le monde se pose une question : de quelles « Têtes brûlées » parle-t-on ? A l’IFC, on annonce un « come-back inédit avec de nouvelles sonorités et toujours la même ferveur ». Parmi les têtes d’affiche, on parle d’André Afata Afata, Roger Bekongo, Atebass… censés faire « revivre le mythe « Têtes brûlées » et raviver les souvenirs de leurs compagnons aujourd’hui disparus ». Seul problème, Atebass affirme n’être au courant de rien. D’ailleurs, son téléphone n’arrête pas de sonner pour confirmer ou non sa participation. « Ce sont mes fans qui m’ont informé de cette affaire. Je ne sais pas de quoi il s’agit et qui est derrière. A son départ du Cameroun, Jean-Marie Ahanda m’avait demandé de gérer le nom du groupe mais personne ne m’a contacté », explique le musicien.

Jean-Marie Ahanda, membre-fondateur du groupe dans les années 80 justement, joint hier au téléphone, se désolidarise également de l’évènement. Il va même plus loin : « J’ai tenté de m’y opposer parce que ce n’est pas le come-back des « Têtes brûlées ». C’est malsain de présenter des gens décédés à l’affiche. Le groupe comptait cinq membres et sur les affiches, on en voit six », déclare-t-il. Du côté de l’IFC, on assure qu’André Afata Afata à la batterie et Roger Bekongo (guitariste et soliste), que nous n’avons pas pu joindre, seront bien là ce vendredi. Ils seront accompagnés de Jackie à la basse et de Bébé Solo (rythmique) pour l’occasion.

Lancé en 1985, le groupe au look extravagant est considéré comme celui qui a dépoussiéré et modernisé le bikutsi avec notamment le succès de l’album « Essingang ». Mais la mort subite de leur leader, Zanzibar, en 1988, va mettre un coup d’arrêt au succès des « Têtes brûlées » qui ont pourtant tenté plusieurs retours sur la scène avant de disparaître au milieu des années 90. Le concert est annoncé alors qu’une biographie intitulée «Zanzibar Epemé Théodore et les têtes brûlées. La passion du bikutsi (1962-1988) » de Joseph Fumtim et Anne Cillon Perri vient de paraître.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière