L’autorité traditionnelle accusée d’avoir pris parti dans un litige foncier opposant deux familles.

Pour Zacheus Bakoma Elango, sous-préfet de Douala 4, il n’y a pas de conflit particulier entre les chefs à Bonassama, Bonabéri, comme l’ont laissé entendre certains médias ces derniers jours. Seulement, le chef Ejenguè, de Bonassama, a été victime de vandalisme. Des individus l’ont malmené et saccagé son véhicule parce qu’ils estimaient qu’il a pris parti dans un litige foncier opposant deux familles, dont l’une d’elle celle du sieur Samè, chef traditionnel par intérim de Bessèkè 1, toujours à Bonabéri.

Selon l’autorité administrative, les deux familles se disputent un terrain. Celle du chef par intérim Samè y a même déjà construit des bâtiments mis en location. Ce jeudi, l’autre famille a décidé de récupérer le terrain pour y entamer aussi des constructions. Elle vient donc déverser du gravier et du sable sur l’endroit querellé. Le chef de Bonassama est appelé à trancher. Il encourage la seconde famille à monter aussi des murs. Chez les partisans de la famille Samè, on ne l’entendra pas de cette oreille. Ils iront molester le chef Ejenguè, et briser le pare-brise de sa voiture.

En soirée, les habitants apprenant que leur chef avait eu des problèmes ont décidé d’aller en découdre avec la partie adverse. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour calmer les esprits. Le chef Ejenguè a porté plainte à la brigade de gendarmerie de Bonabéri.