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Dossier de la Rédaction

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La BAD plaide pour la baisse des coûts des Transferts d’argent internationaux

La Banque africaine de développement l’a signifié aux opérateurs vendredi à Douala.

Les transferts d’argent des migrants vers leurs pays d’origine représentent des flux financiers d'importance pour les pays en développement, atteignant souvent des pourcentages conséquents du produit intérieur brut. Selon les dernières estimations de la Banque mondiale, les transferts de fonds des migrants vers les pays en développement représenteraient 406 milliards de dollars en 2012 (soit 203 000 milliards de F). En 2011, ce montant atteignait 351 milliards de dollars (175 500 milliards de F), en hausse de 11% par rapport à 2009. Selon Hans Timmer, directeur du Groupe des perspectives de développement à la Banque mondiale, « malgré l'impact de la crise économique mondiale sur les flux de capitaux privés, les flux d'envois de fonds vers les pays en développement demeurent robustes, et affichent un taux de croissance estimé à 8 % en 2011 ».

Un bémol cependant, la Banque africaine de développement observe que les transferts sont encore chers. « Les commissions perçues par les opérateurs de transfert d’argent internationaux, en Afrique ou depuis les pays de provenance des fonds sont élevés. Cela entraîne le risque pour les expéditeurs d’utiliser d’autres canaux (informels notamment) pour effectuer leurs transferts », souligne Racine Kane, Représentant résident de la BAD au Cameroun. Les commissions prélevées vont parfois à 20 % des montants transférés. L’argent des migrants se heurte aussi aux taux de change défavorables.

Selon une étude menée par l’Ong Epargne sans frontière, les fonds transférés par les migrants valent un peu plus de 2,5 fois le montant de l’aide publique au développement des pays de l’OCDE. Et parce que ces transferts représentent un enjeu socio-économique, car intervenant dans le soutien à la famille pour les dépenses de consommation courante, le financement des infrastructures et aménagements de base sur le territoire d’origine et surtout dans l’investissement immobilier et des projets à visée économique, création d’entreprises, la BAD et ses partenaires voudraient les voir baisser.

L’atelier de Douala a préconisé l’actualisation du cadre législatif des transferts d’argent dans les pays. Les participants ont aussi élaboré des pistes pour trouver de nouveaux produits adaptés aux migrants afin qu’ils puissent davantage contribuer au développement. Enfin, l’Agence française pour le développement, partenaire de la BAD, voudrait qu’on arrive d’ici 2014 à plafonner les commissions à 5% du montant à envoyer.



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