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Dossier de la Rédaction

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Ngue Nlend dédouane son coaccusé dans l'affaire CSPH

Vendredi 22 février dernier, le principal accusé s’est excusé de ses témoignages ayant entraîné la mise en cause de son ami.

Abdon Onana Mvogo est passé à un doigt de la condamnation pour détournement de deniers publics en coaction de plus de 54 millions de F. L’avocat général avait requis qu’il soit reconnu coupable. L’homme qui était alors sous le coup d’un mandat d’arrêt a refait surface mardi 19 février 2013 affirmant que c’est dans les colonnes de Cameroon Tribune qu’il a découvert le dossier le concernant. Le tribunal a consenti au report des délibérés pour lui donner la chance de se défendre. Ce dernier était donc à la barre vendredi 22 février au Tribunal criminel spécial dans l’affaire Etat du Cameroun, Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph) et Afriland First Bank contre Flaubert Steve Ngue Nlend et Abdon Onana Mvogo. L’on retient deux choses de ses déclarations. D’abord, il réfute avoir remis à son coaccusé les documents de la société Espace, bénéficiaire des fonds détournés à la Csph. Aussi, Onana Mvogo Abdon affirme qu’il était en prison au moment des faits qui lui sont reprochés dans cette affaire. Surprise !


Rappelé à la barre, son supposé complice, Ngue Nlend, le disculpe. « Je voudrais à nouveau m’excuser auprès du tribunal mais aussi de mon ami Onana Mvogo pour l’avoir entraîné dans cette histoire où il n’est pour rien » ! Stopeur dans la salle d’audience. Même les juges lui demandent de répéter sa phrase. « M. Onana Mvogo n’est pour rien dans le détournement de deniers publics. Mais je le jure, c’est lui qui m’a produit les documents de la société Espace », affirme-t-il en se serrant les mains. Mais où et comment ? Ngue Nlend soutient que la transaction s’est faite à l’intérieur même du pénitencier. « Je lui ai apporté une copie de ma carte d’identité et deux jours après, il m’a remis la procuration me permettant de jouir du nom de la société Espace dans l’exécution du marché. Mais ni lui, ni moi ne savions de quel marché il s’agissait ». Il insiste pour dire que c’est son patron qui avait besoin des documents d’une structure en règle pour exécuter ses marchés.

Questions du président du tribunal : « Pourquoi n’avoir pas dit depuis le départ que votre coaccusé était en prison au moment des faits ? Et est-ce possible de faire ce type de transaction dans le pénitencier ?» Ngue Nlend répond que la question ne lui avait jamais été posée. Et soutient qu’à la prison centrale de Yaoundé, « on peut obtenir tout ce qu’on veut quand on en a les moyens». A nouveau, les conseils des parties ont fait leurs plaidoiries. Mais avant, l’avocat général a requis que le tribunal déclare Ngue Nlend coupable. Pour ce qui est de Onana Mvogo, il relève que seul son implication par son coaccusé le lie à cette affaire. Mais selon la loi, le tribunal ne peut fonder sa conviction sur les déclarations d’un coaccusé. Néanmoins, l’avocat général a préféré laisser ce cas à la sagesse du tribunal. L’affaire a été mise en délibéré au 07 mars prochain.

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