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La programmation des marchés publics lancée

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La programmation des marchés publics lancée
Interview
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La programmation des marchés publics lancéeAprès la cérémonie de lundi 25 février 2013 à Yaoundé, la passation des marchés pour l’exercice 2013 peut enfin démarrer.

Lundi, 25 février 2013, la programmation des marchés publics a démarré sur l’ensemble du territoire national. C’est à la faveur des conférences y relatives, que le ministre Abba Sadou a officiellement lancé à Yaoundé.

L’objectif de ces conférences est d’identifier les projets inscrits au budget 2013 et d’établir un calendrier de passation pour pouvoir respecter les délais d’exécution desdits projets. A travers 12 unités de programmes installées dans le pays (1 au ministère des Marchés publics (Minmap), 2 dans la région du Centre et 1 dans chacune des neuf autres régions), les acteurs de la passation des marchés devront donc établir le chronogramme d’activités des commissions de passation à divers niveaux. Et ils ont jusqu’à vendredi, 1er mars prochain pour arrêter les calendriers.


Pour le Minmap, cette programmation est un outil d’aide à la décision surtout que l’édition 2013 de cet exercice s’inscrit dans un contexte de réforme du système des marchés publics. Notamment pour ce qui est du délai de passation des marchés considérablement réduit. On est ainsi, par exemple, passé de 90 jours à 33 jours pour les appels d’offres ouverts nationaux. On note aussi le relèvement de la lettre commande, de 30 millions à 50 millions de F, pour désengorger le ministère.

Instituées par le Premier ministre, chef de gouvernement en 2008, les conférences de programmation des marchés publics visent à résoudre certains problèmes qui ont fait leur nid dans le secteur. Il s’agit notamment du retard dans l’exécution et la consommation du budget ; du non-respect des procédures de passation; de la qualité approximative de la réalisation des projets ; de la non-maîtrise du niveau de mise en œuvre des enveloppes allouées aux budgets.

L’établissement des calendriers de passation et d’exécution des marchés publics concernent les marchés d’infrastructures (chantiers routiers, bâtiments collectifs et autres infrastructures) et les marchés des approvisionnements généraux (fournitures diverses et prestations intellectuelles). Les personnes impliquées dans la passation de ces marchés étant le ministre des Marchés publics et les chefs des autres départements ministériels, les délégués régionaux et départementaux du Minmap, les directeurs généraux et directeurs d’entreprises publiques et parapubliques, les responsables des collectivités décentralisées et les chefs de projet.





« Respecter les calendriers » 

 Abba Sadou, ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics

M. le ministre, à quoi sert la programmation des marchés publics ?

Il s’agit pour nous de recenser l’ensemble des projets inscrits au budget de l’Etat et même des organismes, entreprises, collectivités territoriales décentralisées, pour l’année 2013, en vue de rationaliser la passation des marchés de ces projets. Ça  permet au maître d’ouvrage de savoir à quel niveau il en est, s’il est en retard par rapport au calendrier qu’il s’est fixé. Cela nous est aussi utile, au niveau du ministère des Marchés publics, pour savoir si un marché est en retard et interpeller le maître d’ouvrage. Une fois les milliers de marchés connus, les entreprises peuvent se lancer dans leur quête. Nous invitons donc les maîtres d’ouvrage à recenser effectivement tous les marchés, à veiller au respect des calendriers arrêtés. Et cette programmation répond aux textes, à savoir le code des marchés publics et la circulaire du ministère des Finances, qui demandent que tous les marchés doivent être programmés avant d’être exécutés.

En parlant de retard, est-ce que programmer les marchés pratiquement à la fin du premier trimestre ne va pas en causer, au niveau de la réalisation des projets ?

Au contraire, on n’est en retard que par rapport à une date fixée. Il est question de recenser tous les projets comme je l’ai dit plus haut, de fixer les dates de passation de chacun des projets, du lancement de l’appel d’offres à la réception de l’ouvrage objet du marché. Si vous n’avez pas ces dates, vous ne pouvez pas être en retard.

On se serait attendu à ce que cette programmation se fasse dès janvier par exemple…

En début d’exercice, on recense les projets à réaliser et on fixe les dates. C’est ainsi qu’on évite des retards en étant regardants sur les dates qu’on a soi-même fixées. D’où l’importance de ces programmations qui servent à cadrer toutes les étapes de passation de marchés. C’est la meilleure façon de ne pas être en retard.

Propos recueilllis par Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM

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