Reçu mardi 26 février 2013 par le Président de l'Assemblée nationale, le directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre Onu-Sida a salué les progrès réalisés.

Pour le Dr Mamadou Diallo, directeur du Bureau régional de Onu-Sida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, reçu hier en audience par le président de l’Assemblée nationale, le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, la lutte contre le Sida dans notre pays, se réfère aux chiffres. Car ce sont eux qui montrent les progrès réalisés par les pouvoir publics depuis de nombreuses années. C’est ainsi qu’il a salué le fait que le nombre de personnes infectées par le virus et ayant accès au traitement est passé de 28 000 en 2007 à 121 000 en 2013. Une telle évolution se justifie: « simplement à cause de la décision politique prise par le président de la République du Cameroun de rendre l’accès au traitement contre le Sida gratuit sur l’ensemble du territoire national, » répond le fonctionnaire onusien. Autre chiffre encourageant, selon le Dr Mamadou Diallo, actuellement six femmes enceintes sur dix porteuses le virus du Vih-Sida reçoivent le traitement pour empêcher la transmission de la mère à l’enfant pendant l’accouchement.

D’autres progrès sont à relever du côté des pouvoirs publics. Ils concernent le financement du Programme national de lutte contre le Sida au Cameroun. Si au début de la mise en place de ce programme 80 à 90% des financements provenaient des partenaires au développement du Cameroun, les données sont en train de changer. Aujourd’hui, selon le directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre Onu-Sida, 40% des ressources du programme sont camerounais. Pour le Dr Mamadou Diallo, il  s’agit aujourd’hui de soutenir ces efforts afin d’éradiquer cette maladie en tant que pandémie afin de continuer à la gérer comme une simple maladie chronique à l’exemple du diabète, de la tuberculose ou des autres.